Background: Implantable cardioverter defibrillators (ICDs) are an adjunct to guideline-directed medical therapy for heart failure with reduced ejection fraction. The uptake of sacubitril/valsartan in this population is not well described. We report the uptake and factors associated with sacubitril/valsartan use in patients with left ventricular dysfunction undergoing ICD implantation.
Methods: A retrospective chart review was performed on all patients with left ventricular dysfunction who underwent de novo primary prevention ICD implantation between October 2015 and December 2021 (n = 422) at Sunnybrook Health Sciences Centre, Toronto, Ontario, Canada. Pre-procedure sacubitril/valsartan use was determined. Logistic regression analysis was performed to examine factors associated with sacubitril/valsartan use. A Bayesian estimator of abrupt change was employed to determine a time period in which a change in the rate of sacubitril/valsartan use occurred.
Results: Loop diuretic use (odds ratio [OR] = 2.20) and higher severity of New York Heart Association class symptoms (OR = 1.62) were associated with sacubitril/valsartan use. Sacubitril/valsartan use increased during the study period, to 59% in December 2021. This increase was larger among those aged ≥ 65 years (OR = 1.09). A change in the rate of sacubitril/valsartan use occurred 3 years after drug approval, 1 year after provincial drug coverage became available, and 6 months after being strongly recommended in clinical guidelines.
Conclusions: In a contemporary cohort of ICD patients, sacubitril/valsartan use increased between 2015 and 2021, notably in those aged ≥ 65 years and after government drug coverage became available. Understanding barriers to sacubitril/valsartan use in ICD patients is recommended to improve clinical outcomes and survival in this population.
Contexte: Les défibrillateurs cardioverteurs implantables (DCI) sont un complément au traitement médical fondé sur les lignes directrices chez les patients atteints d’insuffisance cardiaque à fraction d’éjection réduite. L’adoption de l’association sacubitril-valsartan chez ces derniers n’est pas bien caractérisée. Nous abordons l’adoption de cette association médicamenteuse ainsi que les facteurs associés à son utilisation parmi les patients présentant une dysfonction ventriculaire gauche chez qui un DCI est implanté.
Méthodologie: Nous avons effectué un examen rétrospectif des dossiers médicaux de tous les patients atteints d'une dysfonction ventriculaire gauche chez qui un DCI a été implanté de novo en prévention primaire entre octobre 2015 et décembre 2021 (n = 422) au Sunnybrook Health Sciences Centre, situé à Toronto (Ontario), au Canada. Nous avons recensé les cas où l’association sacubitril-valsartan avait été utilisée avant l’intervention, et une analyse de régression logistique a été réalisée pour mettre en lumière les facteurs associés à l’utilisation de l’association sacubitril-valsartan. Un estimateur bayésien de changement soudain a servi à déterminer si le taux d’utilisation de l’association sacubitril-valsartan avait changé au cours de cette période.
Résultats: L’utilisation de diurétiques de l’anse (rapport de cotes [RC] = 2,20) et une plus grande intensité des symptômes selon la classification de la New York Heart Association (RC = 1,62) se trouvaient associées à l’utilisation de l’association sacubitril-valsartan. Au cours de la période à l’étude, le taux d’utilisation de l’association sacubitril-valsartan s’est accru, atteignant 59 % en décembre 2021. Cette augmentation était plus marquée parmi les patients de 65 ans ou plus (RC = 1,09). L’association sacubitril-valsartan a vu son taux d’utilisation changer trois ans après avoir été homologuée, un an après avoir été inscrite sur la liste des médicaments remboursés par le régime d’assurance médicaments provincial et six mois après avoir été fortement recommandée dans les lignes directrices cliniques.
Conclusions: Au sein d’une cohorte contemporaine de patients ayant reçu un DCI, l’association sacubitril-valsartan a connu une hausse d’utilisation entre 2015 et 2021, notamment chez les patients âgés de 65 ans ou plus et à la suite de son inscription sur la liste des médicaments remboursés par le régime public d’assurance médicament. Il serait souhaitable de cerner les obstacles à l’utilisation de l’association sacubitril-valsartan chez les patients qui reçoivent un DCI afin d’améliorer les résultats cliniques et la survie au sein de cette population.
© 2022 The Authors.