Background: Women with low-grade ovarian serous carcinoma (LGSC) benefit from surgical treatment; however, the role of chemotherapy is controversial. We examined an international database through the Ovarian Cancer Association Consortium to identify factors that affect survival in LGSC.
Methods: We performed a retrospective cohort analysis of patients with LGSC who had had primary surgery and had overall survival data available. We performed univariate and multivariate analyses of progression-free survival and overall survival, and generated Kaplan-Meier survival curves.
Results: Of the 707 patients with LGSC, 680 (96.2%) had available overall survival data. The patients' median age overall was 54 years. Of the 659 patients with International Federation of Obstetrics and Gynecology stage data, 156 (23.7%) had stage I disease, 64 (9.7%) had stage II, 395 (59.9%) had stage III, and 44 (6.7%) had stage IV. Of the 377 patients with surgical data, 200 (53.0%) had no visible residual disease. Of the 361 patients with chemotherapy data, 330 (91.4%) received first-line platinum-based chemotherapy. The median follow-up duration was 5.0 years. The median progression-free survival and overall survival were 43.2 months and 110.4 months, respectively. Multivariate analysis indicated a statistically significant impact of stage and residual disease on progression-free survival and overall survival. Platinum-based chemotherapy was not associated with a survival advantage.
Conclusion: This multicentre analysis indicates that complete surgical cytoreduction to no visible residual disease has the most impact on improved survival in LGSC. This finding could immediately inform and change practice.
Contexte:: L’efficacité du traitement chirurgical du carcinome séreux de bas grade (CSBG) de l’ovaire est reconnue, mais l’intérêt de la chimiothérapie est controversé. Nous avons cherché à déterminer les facteurs qui influencent la survie au CSBG dans une base de données internationale de l’Ovarian Cancer Association Consortium.
Méthodes:: Nous avons mené une analyse de cohorte rétrospective de patientes atteintes de CSBG ayant subi une chirurgie initiale. À partir de leurs données de survie globale, nous avons effectué des analyses univariées et multivariées de la survie sans progression et de la survie globale et avons généré des courbes de Kaplan–Meier relatives à la survie.
Résultats:: Les données de survie globale de 680 (96,2 %) patientes atteintes de CSBG sur 707 (âge médian 54 ans) étaient disponibles. Des 659 patientes pour qui on avait des données sur le stade selon la classification de la Fédération internationale de gynécologie et d’obstétrique, 156 (23,7 %) étaient atteintes d’un cancer de stade I, 64 (9,7 %) de stade II, 395 (59,9 %) de stade III et 44 (6,7 %) de stade IV. Les données chirurgicales de 377 patientes ont permis de déterminer que 200 (53 %) n’avaient aucune maladie résiduelle visible. Des 361 patientes avec des données de chimiothérapie, 330 (91,4 %) avaient reçu une chimiothérapie à base de platine en première intention. Le suivi médian a duré 5 ans, avec une survie sans progression et une survie globale médianes de 43,2 mois et de 110,4 mois, respectivement. Selon l’analyse multivariée, le stade et la maladie résiduelle ont un impact significatif sur la survie sans progression et la survie globale, alors que la chimiothérapie à base de platine n’a été associée à aucun avantage sur la survie.
Conclusion:: Cette analyse multicentrique indique que la cytoréduction chirurgicale complète, résultant en l’élimination de toute maladie résiduelle, est l’intervention qui améliore le plus la survie au CSBG. Ce résultat peut guider un changement de pratique immédiat.
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