Background: Delivering trauma and surgical care to Northern Quebec presents unique challenges owing to the region's remoteness, extreme weather and limited transport; the expansion of telehealth could help address these difficulties. We aimed to evaluate current surgical, trauma and telemedicine capacity in Nunavik, Quebec.
Methods: We used validated assessment tools, including the Personnel, Infrastructure, Procedures, Equipment and Supplies survey, the International Assessment of Capacity for Trauma index and the Maryland Health Care Commission Telemedicine Readiness tool to evaluate surgical, trauma and telemedicine capacity, respectively. We adapted these tools to the Northern Quebec context through discussions with local leadership. Data were collected in 2 regional hospitals - the Ungava Tulattavik Health Centre (UTHC) and the Inuulitsivik Health Centre (IHC) - and 12 Centres locaux de services communautaires (CLSCs; local community services centres) in 6 villages along the Hudson Bay coast and 6 villages along the Ungava Bay coast through iterative discussions with 4 chief nurses from each regional hospital and set of CLSCs; resources were confirmed through on-site evaluation by the respondents. We performed a descriptive analysis of the data.
Results: Surgical capacity was highest in the IHC (6.76) and lowest in the Ungava Bay CLSCs (5.52). Personnel (0%-0%) and procedures (13%-33%) were the least available resources. Trauma capacity was highest in the IHC (7.25) and lowest in the Hudson Bay CLSCs (5.58). Although equipment (90%-100%) and supplies (100%-100%) were readily available, personnel (0%-0%) and procedures (25%-56%) were lacking. The UTHC was most prepared for telehealth (67.80%), and the Ungava Bay CLSCs achieved a lower score (51.13%). Underdeveloped telehealth criteria included funding, administrative support, quality improvement and physical spaces (all 33%-67%).
Conclusion: Acute care capacity in Nunavik appears heterogeneous, with readily available equipment and supplies, but a lack of personnel capable of performing lifesaving procedures. To address the need for telemedicine, future initiatives should focus on improving funding, administrative support, physical spaces and quality-improvement initiatives.
Contexte:: La prestation de soins en traumatologie et en chirurgie dans le Nord du Québec présente plusieurs défis découlant de l’éloignement, de la météo extrême et du transport limité dans la région; l’expansion de la télésanté pourrait aider à surmonter ces obstacles. Nous avons donc évalué la capacité actuelle en chirurgie, en traumatologie et en télémédecine au Nunavik.
Méthodes:: Des outils d’évaluation validés incluant l’enquête Personnel, Infrastructure, Procedures, Equipment and Supplies, l’indice International Assessment for Capacity for Trauma et l’outil Telemedicine Readiness de la Maryland Health Care Commission ont été utilisés pour évaluer respectivement la capacité en chirurgie, en traumatologie et en télémédecine. Nous avons collaboré avec les responsables locaux pour adapter ces outils au contexte du Nord du Québec. Des données ont été recueillies dans 2 hôpitaux régionaux, le Centre de santé Tulattavik de l’Ungava (CSTU) et le Centre de santé Inuulitsivik (CSI), ainsi que dans 12 centres locaux de services communautaires (CLSC) dans 6 villages le long de la baie d’Hudson et 6 villages le long de la baie d’Ungava.
Résultats:: La capacité chirurgicale était la plus élevée au CSI (6,76) et la plus faible aux CLSC de la baie d’Ungava (5,52). Les ressources en personnel (0 %–0 %) et en procédures (13 %–33 %) étaient les moins disponibles. La capacité traumatologique était la plus élevée au CSI (7,25) et la plus faible aux CLSC de la baie d’Hudson (5,58). L’équipement (90 %–100 %) et les fournitures (100 %–100 %) étaient disponibles, mais il n’y avait pas assez de personnel (0 %–0 %) et de procédures (25 %–56 %). Le CSTU était le mieux préparé à la télémédecine (67,80 %), tandis que les CLSC de la baie d’Ungava l’étaient le moins (51,13 %). Les critères de sous-développement en télémédecine incluent le financement, le soutien administratif, l’amélioration de la qualité et les espaces physiques (33 %–67 % dans chaque cas).
Conclusion:: La capacité en soins actifs au Nunavik semble hétérogène avec de l’équipement et des fournitures disponibles, mais un manque de personnel capable d’effectuer des interventions salvatrices. Afin de combler le besoin de télémédecine, des initiatives axées sur l’amélioration du financement, le soutien administratif, les programmes d’amélioration de la qualité et les espaces physiques sont nécessaires.
© 2023 CMA Impact Inc. or its licensors.