Mentally disordered offenders may be convicted to court-ordered psychiatric-psychotherapeutic inpatient care. Based on the concept of a forensic therapeutic community, the treatments of 204 inmates of a medium-security hospital, who presented with psychosis, personality disorders or substance-use disorders, have been assessed. After a median stay of 2.5 years, 56% of the offenders had been transferred to a sheltered educational housing or to an open low-security psychiatric ward. Length of stay was independent of psychiatric diagnosis, yet dependent on the nature of the offense. Having a cluster B personality disorder or a conviction for a sexual offense increased the risk of return to prison. Younger age and offenses without interpersonal violence increased the chances to enter sheltered educational housing.
Les auteurs d’infractions atteints d’un trouble mental sévère peuvent être soumis à un traitement psychiatrique-psychothérapeutique par ordonnance pénale. Basés sur le concept de la communauté thérapeutique forensique, les suivis de 204 détenus-patients atteints d’un trouble psychotique ou de la personnalité ou encore d’une dépendance aux substances ont été évalués. Après un séjour médian de 2,5 ans, 56 % ont été transférés dans un foyer socioéducatif ou une unité psychiatrique hors prison. La durée de séjour est indépendante du diagnostic psychiatrique mais dépend du type de délit. Un diagnostic de trouble de la personnalité cluster B ou une infraction sexuelle augmentent la probabilité de retourner en prison. Un jeune âge et un délit sans violence interpersonnelle favorisent une sortie en foyer.