Pediatric Hand Fracture Outcomes: How Often Do We Need to Operate?

Plast Surg (Oakv). 2024 Feb;32(1):86-91. doi: 10.1177/22925503221085076. Epub 2022 Mar 24.

Abstract

Purpose: Pediatric hand fractures are frequent presentations to the emergency department. This study set out to evaluate the epidemiology, management, and outcomes, where care was imparted and by whom, and offer resource utilization suggestions regarding pediatric fractures presenting to a Canadian pediatric hospital. Methods: Records of patients from 0 to 18 years of age who presented to the British Columbia Children's Hospital Emergency Department between November 1, 2016, and January 31, 2021, with metacarpal or phalangeal fractures were analyzed. Results: A total of 524 hand fractures were identified in 499 patients. Over 60% of fractures occurred in boys. The number of fractures peaked at the age of 11 years for girls and 12 years for boys. Open fractures accounted for only 4.0% of all fractures. Approximately 40% of fractures were epiphyseal growth plate fractures, with Salter-Harris II fractures being the most common diagnosis overall. Management was primarily nonsurgical, with 75% of fractures managed with immobilization alone and 23% of fractures managed with bedside closed reduction and immobilization. Of the fractures requiring closed reduction, the majority were performed by the emergency physician with a success rate of 82%. Only 2.3% of all fractures required surgery. Conclusions: Hand fractures are common pediatric injuries and make up a large proportion of emergency room visits. The majority of fractures do not require formal surgery and are well managed with immobilization alone or closed reduction by an emergency room physician and immobilization. Nonsurgical treatment offers very encouraging outcomes. A certain percentage of these simple fractures would likely benefit from primary care management alone and not require specialist intervention.

Objectif : Les fractures de main de l’enfant sont des situations fréquemment rencontrées dans les services d’urgence. Cette étude a été menée pour évaluer l’épidémiologie, la gestion et les résultats, où les soins ont été transmis et par qui, et pour offrir des suggestions d’utilisation des ressources concernant les fractures pédiatriques arrivant dans un hôpital canadien pour enfants. Méthodes : Les dossiers des patients âgés de 0 à 18 ans arrivés au service des urgences de l’hôpital pour enfants de Colombie-Britannique avec une fracture métacarpienne ou phalangienne entre le 1er nov. 2016 et le 31 janvier 2021 ont été analysés. Résultats : Un total de 524 fractures de la main a été identifié chez 499 patients. Plus de 60 % des fractures concernaient des garçons. Le nombre de fractures était maximum à l’âge de 11 ans pour les filles et de 12 ans pour les garçons. Les fractures ouvertes représentaient seulement 4,0 % de toutes les fractures. Approximativement 40 % des fractures concernaient la plaque de croissance épiphysaire avec les fractures Salter-Harris II constituant globalement le diagnostic le plus fréquent. La gestion a été principalement non chirurgicale : 75 % des fractures ont été gérées par immobilisation seule et 23 % des fractures ont été gérées par réduction fermée au chevet des patients et immobilisation. La majorité des réductions fermées pour fracture a été réalisée par le médecin des urgences avec un taux de succès de 82 %. Seulement 2,3 % de toutes les fractures ont nécessité une intervention chirurgicale. Conclusions : Les fractures de la main sont des blessures pédiatriques fréquentes et constituent une proportion importante des visites aux urgences. La majorité des fractures ne nécessite pas de chirurgie et est bien gérée avec seulement une immobilisation ou une réduction fermée suivie d’une immobilisation par le médecin des urgences. Le traitement non chirurgical obtient des résultats très encourageants. Un certain pourcentage de ces fractures simples relèverait probablement d’une gestion en soins primaires uniquement et ne nécessitent pas l’intervention d’un spécialiste.

Keywords: fracture; hand; outcomes; pediatric; plastic; surgery.