The safety of continuing human epidermal growth factor receptor 2 (HER2)-targeted therapy in women with mild cardiotoxicity remains unclear. We performed a retrospective matched cohort study of 14 patients with human epidermal growth factor receptor 2-positive breast cancer receiving sequential anthracycline and trastuzumab therapy, nested within the Evaluation of Myocardial Changes During Breast Adenocarcinoma Therapy to Detect Cardiotoxicity Earlier With MRI (EMBRACE-MRI) trial. Among patients who developed cardiotoxicity and were treated with heart failure therapy, we compared those who had trastuzumab therapy interrupted to a matched cohort who continued trastuzumab therapy. By a median of 2.5 years of follow-up, no significant differences were present between the groups in the proportion with magnetic resonance imaging-measured left ventricular ejection fraction < 40%, magnetic resonance imaging-measured left ventricular volumes, left ventricular ejection fraction, edema, fibrotic markers, cardiopulmonary fitness, or quality of life.
La question de savoir s’il est sûr de poursuivre le traitement par un médicament ciblant le récepteur 2 du facteur de croissance épidermique humain (HER2) en présence d’une légère cardiotoxicité chez la femme demeure controversée. Nous avons réalisé une étude de cohortes appariées rétrospective auprès de 14 patientes atteintes d’un cancer du sein positif pour le HER2 qui recevaient un traitement séquentiel par l’anthracycline et le trastuzumab, dans le cadre du programme EMBRACE-MRI ( E valuation of M yocardial Changes During Br east A denocarcinoma Therapy to Detect C ardiotoxicity E arlier With MRI ). Parmi les patientes ayant développé une cardiotoxicité et ayant reçu un traitement pour l’insuffisance cardiaque, nous avons comparé celles dont le traitement par le trastuzumab a été interrompu à une cohorte appariée ayant poursuivi ce traitement. Après un suivi médian de 2,5 ans, aucune différence significative n’avait été observée entre les groupes en ce qui concerne le pourcentage de patientes dont la fraction d’éjection ventriculaire gauche était inférieure à 40 % à l’imagerie par résonance magnétique (IRM), le volume ventriculaire gauche à l’IRM, la fraction d’éjection ventriculaire gauche, l’œdème, les marqueurs fibrotiques, la bonne forme physique de l’appareil cardio-pulmonaire ou la qualité de vie.
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