Introduction: According to the World Health Organization, Microscopy is the gold standard for diagnosing malaria. However, the performance of this examination depends on the experience of the microscopist and the level of parasitemia. Thus, molecular biology detection of malaria could be an alternative technique.
Aim: evaluate the contribution of molecular biology in detecting imported malaria.
Methods: This was a descriptive, prospective study, including all students, from the Monastir region, and foreigners, from countries endemic to malaria. The study period was from September 2020 to April 2021. Each subject was screened for malaria by three methods: direct microscopic detection of Plasmodium, detection of plasmodial antigens, and detection of plasmodial DNA by nested PCR.
Results: Among the 127 subjects screened, only one had a positive microscopic examination for Plasmodium falciparum. Among the 126 subjects with a negative microscopic examination, twelve students had a positive nested PCR result, i.e. 9.5%. Molecular sequencing allowed the identification of ten isolates of Plasmodium falciparum, one Plasmodium malariae and one Plasmodium ovale. Our study showed that the results of nested PCR agreed with those of microscopy in 90.6% of cases.
Conclusion: Nested PCR seems more sensitive for the detection of low parasitemias. Hence the importance of including molecular biology as a malaria screening tool to ensure better detection of imported cases.
Introduction: L’examen microscopique est la méthode de référence pour le diagnostic du paludisme selon l’Organisation Mondiale de la Santé. Cependant, les performances de cet examen dépendent de l’expérience du microscopiste et du taux de la parasitémie. Ainsi, la recherche de l'ADN plasmodial pourrait être une technique alternative. Objectif: évaluer l’apport de la biologie moléculaire dans le dépistage du paludisme d’importation. Méthodes: Il s’agissait d’une étude descriptive, prospective, incluant tous les étudiants, de la région de Monastir, étrangers, originaires des pays endémiques pour le paludisme. La période d'étude était de septembre 2020 à avril 2021. Chaque sujet a bénéficié du dépistage du paludisme par trois méthodes : recherche microscopique direct de Plasmodium, recherche des antigènes plasmodiaux, recherche de l'ADN plasmodial par PCR nichée. L’espèce plasmodiale a été déterminée par séquençage. Résultats: Parmi les 127 sujets dépistés, un seul avait un examen microscopique positif à Plasmodium falciparum. Parmi les 126 sujets ayant un examen microscopique négatif, douze étudiants avaient un résultat de PCR nichée positif soit 9,5%. Le séquençage moléculaire a permis l’identification de dix isolats de Plasmodim falciparum, un Plasmodium malariae et un Plasmodium ovale. Notre étude a montré que les résultats de la PCR nichée étaient en accord avec ceux de la microscopie à 90,6% des cas. Conclusion: la PCR nichée semble plus sensible pour la détection des faibles parasitémies. D’où l’importance d’inclure la biologie moléculaire comme un outil de dépistage du paludisme pour garantir une meilleure détection des cas importés.
Keywords: Diagnostic Screening Programs; Microscopy; Molecular Biology; Plasmodium; Tunisia.