Objective: Excessive and unpleasant odours that emanate from the skin can induce bromhidrosis and substantially impair a person's quality of life. Enzymatic pathways generating unpleasant odours are well detailed, and among them, the C-S lyase is one of the enzymes involved in the conversion of non-volatile precursors into thiol-type malodorous volatile molecules such as 3M3SH. This study aimed to investigate the variation of axillary odour intensity correlated with Staphylococcus (S.) hominis C-S lyase activity within a group of volunteers after a physical activity.
Methods: First, a group of 24 volunteers from the same ethnicity with standardized hygienic and alimentary practices participated in a supervised indoor cycling activity. Following this session, worn T-shirts were recovered to enable the olfactory evaluation of axillary odours by qualified experts. To go further, the microbiota from the axillary zone of each volunteer was sampled and the bacterial relative abundance was investigated by using 16S rRNA metasequencing. Then, S. hominis isolates were obtained by culturomics from these microbiota samples and the C-S lyase activity was measured by spectrofluorometry in protein crude extracts.
Results: The evaluation of the odour intensity revealed that within the panel, two groups were significantly distinct. A non-odorous group and a malodorous one with volunteers having unpleasant odours. The 16S rRNA metasequencing reveals differences in bacterial communities between the two groups with a significant increase in the relative abundance of S. hominis in the malodorous group compared with the non-odorous one. The C-S lyase activities measured on S. hominis sampled on volunteers from the two groups demonstrate that for an equivalent quantity of protein, this enzymatic activity is significantly higher for the samples originating from the malodorous group.
Conclusion: Hence, this study demonstrates that beyond the increase of S. hominis relative abundance, the C-S lyase enzymatic activity of this bacteria is also higher in volunteers with unpleasant axillary odours.
Objectif: Les odeurs excessives et désagréables qui émanent de la peau peuvent induire une bromhidrose et altérer considérablement la qualité de vie d'une personne. Les voies enzymatiques générant des odeurs désagréables sont bien détaillées, et parmi elles, la C–S lyase est l'une des enzymes impliquées dans la conversion de précurseurs non volatils en molécules volatiles malodorantes de type thiols, telles que le 3M3SH. Cette étude avait pour objectif d'investiguer la variation de l'intensité de l'odeur axillaire corrélée à l'activité de la C–S lyase de Staphylococcus (S.) hominis d'un groupe de volontaires après la pratique d'une activité sportive. MÉTHODES: Un groupe de 24 volontaires de la même ethnie ayant des pratiques hygiéniques et alimentaires standardisées ont participé à une séance calibrée de vélo d'intérieur. Après cette activité, les t‐shirts portés ont été récupérés pour permettre l'évaluation olfactive des odeurs axillaires par des experts qualifiés. Pour aller plus loin, le microbiote de la zone axillaire de chaque volontaire a été prélevé et l'abondance relative des bactéries a été étudiée par métaséquençage de l'ARNr 16S. Ensuite, des isolats de S. hominis ont été obtenus par culturomique à partir de ces échantillons de microbiote et l'activité de la C–S lyase a été mesurée par spectrofluorométrie dans des extraits protéiques totaux. RÉSULTATS: L'évaluation de l'intensité des odeurs a révélé qu'au sein du panel, deux groupes se distinguaient de manière significative. Un groupe non‐odorant et un groupe malodorant avec des volontaires ayant des odeurs axillaires désagréables. Le métaséquençage de l'ARNr 16S révèle des différences dans les communautés bactériennes entre les deux groupes avec une augmentation significative de l'abondance relative de S. hominis dans le groupe malodorant par rapport au groupe non‐odorant. L'activité enzymatique de la C–S lyase mesurée à partir d'isolats de S. hominis prélevés sur des volontaires des deux groupes démontrent que, pour une quantité équivalente de protéines, cette activité enzymatique est significativement plus élevée pour les échantillons provenant du groupe malodorant.
Conclusion: Cette étude démontre qu'au‐delà de l'augmentation de l'abondance relative de S. hominis, l'activité de la C–S lyase de cette bactérie est également plus élevée chez les volontaires présentant des odeurs axillaires désagréables.
Keywords: Staphylococcus hominis; C–S lyase; axillary odour; cell culture; microbiology; skin physiology/structure.
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