Child marriages in Senegal: Qualitative study on the perceptions of adolescents in Kaolack and Gossas

Afr J Reprod Health. 2024 Aug 31;28(8s):137-144. doi: 10.29063/ajrh2024/v28i8s.16.

Abstract

An estimated 650 million girls worldwide are married before their 18th birthday. The phenomenon is recurrent in sub-Saharan Africa with a prevalence of 18% and particularly in Senegal where one in three girls is married before the age of 18, i.e. a prevalence of 31%. Despite the legislative and legal arsenals, the laws on the legal age of marriage are not respected. The general objective of this study is to document the way in which gender norms define and influence the perceptions of adolescents in Gossas and Kaolack on child marriages and to collect possible solutions proposed to prevent/ reduce the practice. We used qualitative data collected in the two study sites. These were individual interviews with adolescents aged 10-19 (n=30) and focus groups (n=8) with the same target. The interviews were conducted in Wolof and transcribed into French then coded using Dedoose software. The results are presented for each age group and each gender then triangulated in order to highlight similarities and divergences according to the different perspectives. The results show that child marriages are rooted in patriarchal social and cultural norms, while reflecting gender inequalities. Thus, adolescents' arguments regarding the causes of child marriage align with those described in the literature on gender norms. Most adolescents cited poverty, tradition, fear of early pregnancy, and concern to preserve the girl's honor as the main factors contributing to the persistence of child marriages.

On estime à 650 millions le nombre de filles mariées dans le monde avant leur 18e anniversaire. Le phénomène est récurrent en Afrique subsaharienne avec une prévalence de 18% et particulièrement au Sénégal où, une fille sur trois est mariée avant l’âge de 18 ans, soit une prévalence de 31%. Malgré l’arsenal juridique législatif, les lois sur l’âge légal du mariage ne sont pas respectées. L’objectif général de cette étude est de documenter la manière dont les normes de genre définissent et influencent les perceptions des adolescent(e)s de Gossas et de Kaolack sur les mariages d’enfants et de recueillir les pistes de solutions proposées pour prévenir/réduire la pratique. Nous avons utilisé les données qualitatives collectées dans les deux sites de l’étude. Il s’agit d’entretiens individuels avec des adolescent(e)s de 10-19 ans (n=30) et de groupes de discussion (n=8) avec la même cible. Les entretiens ont été conduits en wolof et transcrits en Français puis codés à l’aide du logiciel Dedoose. Les résultats sont présentés pour chaque groupe d’âge et chaque sexe puis triangulés afin de ressortir les similarités et divergences selon les différentes perspectives. Les résultats montrent que les mariages d’enfants sont ancrés dans des normes sociales et culturelles patriarcales, tout en reflétant les inégalités de genre. Ainsi, les arguments des adolescent(e)s par rapport aux causes des mariages d’enfants s’alignent avec celles décrites dans la littérature sur les normes de genre. La plupart des adolescent(e)s ont évoqué la pauvreté, la tradition, la peur d’une grossesse précoce, le souci de préserver l’honneur de la fille comme étant les principaux facteurs contribuant à la persistance des mariages d’enfants.

Keywords: Gender norms; Senegal; adolescents; child marriage.

MeSH terms

  • Adolescent
  • Child
  • Female
  • Focus Groups*
  • Humans
  • Interviews as Topic
  • Male
  • Marriage* / psychology
  • Perception
  • Pregnancy
  • Qualitative Research*
  • Senegal
  • Young Adult