Introduction: Little is known about how patients are managed after a suspected cancer diagnosis through the emergency department. The objective of this study was to examine the ED management, specifically referral practices, for ten suspected cancer diagnoses by emergency physicians across Ontario and to explore variability in management by cancer-type and centre.
Methods: An electronic survey was distributed to emergency physicians across Ontario, asking about referral practices for patients who could be discharged from the ED with one of ten suspected cancer diagnoses. Options for referral included: in-ED consult, outpatient medical or surgical specialists, surgical or medical oncology, and specialized cancer clinics. Data were described using frequencies and proportions. Variance partition coefficients were calculated to determine variation in responses attributed to differences between hospitals, with physicians nested within hospitals.
Results: 262 physicians from 54 EDs responded. Across most cancers, emergency physicians would refer to surgical specialists for further work-up; however, this ranged from 30.2% for lung cancer to 69.5% for head and neck cancer. For patients with an unknown primary malignancy, most physicians would refer to internal medicine clinic (34.3%) or obtain an in-ED consult (25.0%). Few physicians would refer directly to surgical or medical oncology from the ED. Comments suggest this may be due to oncologists requiring tissue confirmation of malignancy. Most referrals to specialized clinics were for suspected lung (30.2%) or breast cancer (19.5%); however, these appear to only be available at some centres. Variance in referrals between hospitals was lowest for breast cancer (variance partition coefficient = 8.6%) and highest for unknown primary malignancies (variance partition coefficient = 29.8%).
Interpretation: Physician management of new suspected cancer varies between EDs and is specific to cancer type. Strategies to standardize access to cancer care in a timely and equitable way for patients with newly suspected cancer in the ED are needed.
RéSUMé: INTRODUCTION: On sait peu de choses sur la façon dont les patients sont traités après un diagnostic de cancer présumé par le service des urgences. Cette étude avait pour objectif d’examiner la gestion de l’urgence, plus particulièrement les pratiques d’aiguillage, pour 10 diagnostics de cancer présumés par des médecins urgentistes en Ontario et d’explorer la variabilité dans la gestion selon le type de cancer et le centre. MéTHODES: Un sondage électronique a été distribué aux médecins d’urgence de l’ensemble de l’Ontario, leur demandant quelles étaient les pratiques d’aiguillage pour les patients qui pourraient être libérés du service de réanimation avec un des 10 diagnostics de cancer présumés. Options de référence : consultation en salle d’urgence, spécialistes externes en médecine ou en chirurgie, oncologie chirurgicale ou médicale, cliniques spécialisées en cancer. Les données ont été décrites à l’aide de fréquences et de proportions. Les coefficients de partage des variances ont été calculés pour déterminer la variation des réponses attribuées aux différences entre les hôpitaux, les médecins étant nichés dans les hôpitaux. RéSULTATS: 262 médecins de 54 DE ont répondu. Dans la plupart des cas de cancer, les médecins d’urgence ont fait appel à des spécialistes en chirurgie pour poursuivre leurs travaux; toutefois, ce pourcentage allait de 30,2 % pour le cancer du poumon à 69,5 % pour le cancer de la tête et du cou. Pour les patients présentant une tumeur maligne primaire inconnue, la plupart des médecins se référaient à une clinique de médecine interne (34,3 %) ou obtiennent une consultation en salle d’urgence (25,0 %). Peu de médecins se réfèrent directement à l’oncologie chirurgicale ou médicale depuis le DE. Les commentaires suggèrent que cela pourrait être dû aux oncologues qui ont besoin d’une confirmation tissulaire de la malignité. La plupart des renvois vers des cliniques spécialisées étaient pour les cas suspects de cancer du poumon (30,2 %) ou du sein (19,5 %), mais ces services ne semblent être disponibles que dans certains centres. La variance des renvois entre les hôpitaux était la plus faible pour le cancer du sein (coefficient de partage de la variance = 8,6 %) et la plus élevée pour les tumeurs malignes primaires inconnues (coefficient de partage de la variance = 29,8 %). INTERPRéTATION: La prise en charge par le médecin des nouveaux cancers suspectés varie selon les DE et est propre au type de cancer. Des stratégies visant à normaliser l’accès aux soins oncologiques de façon équitable et en temps opportun pour les patients dont on soupçonne qu’ils ont un nouveau cancer dans la DE sont nécessaires.
Keywords: Emergency medicine; Oncology; Referrals; Survey.
© 2024. The Author(s), under exclusive licence to the Canadian Association of Emergency Physicians (CAEP)/ Association Canadienne de Médecine d'Urgence (ACMU).