Cognitive-Behavioural Social Skills Training: Mediation of Treatment Outcomes in a Randomized Controlled Trial for Youth at Risk of Psychosis: L'entraînement aux compétences sociales cognitivo-comportementales : variables médiatrices des résultats thérapeutiques dans le cadre d'un essai clinique randomisé pour les jeunes présentant un risque de psychose

Can J Psychiatry. 2024 Nov 11:7067437241295636. doi: 10.1177/07067437241295636. Online ahead of print.

Abstract

Objectives: Currently, there are no effective treatments for functional outcomes (i.e., role and social) and negative symptoms for youth at clinical high-risk (CHR) for psychosis. Investigations into possible mechanisms that may contribute to the improvement of functioning and negative symptoms are needed in CHR research to help inform psychosocial treatments. The present study examined whether functioning and negative symptoms were mediated by asocial beliefs, defeatist beliefs, self-efficacy, maladaptive schemas, anxiety, depression, social cognition, or attenuated psychotic symptoms (APS) in a large clinical trial.

Methods: CHR participants (n = 203; 104 females; 99 males) were recruited as part of a three-site randomized control trial comparing group cognitive-behavioural social skills training (CBSST) versus a supportive therapy group. Mediation analyses were conducted to test the relationships between treatment group, mediators (asocial beliefs, defeatist beliefs, self-efficacy, maladaptive schemas, anxiety, depression, social cognition, and APS), and outcome (social and role functioning, and negative symptoms). The mediation analyses employed conditional process path analysis via ordinary least squares regression.

Results: At the end of treatment, but not 12-month follow-up, more severe APS were found to mediate the impact of treatment on negative symptoms, and social and role functioning. The greater the severity of APS, the less likely that CBSST would result in improvement in negative symptoms and social and role functioning. Many of the other variables showed significant associations with social (less for role) functioning and negative symptoms but did not mediate the effect of treatment on these outcomes at the end of treatment or 12-month follow-up.

Conclusions: There were no significant mediators except for APS at the end of treatment. Since more severe APS may result in participants being unable to fully participate in therapy and thus limit their gains, clinical implications may include offering some individual therapy to prepare these young people to benefit from the group treatment.

Objectifs: actuellement, il n’existe pas de traitements efficaces pour améliorer les résultats fonctionnels (c.-à-d. scolaire/professionnel et social) et réduire les symptômes négatifs chez les jeunes présentant un risque clinique élevé de psychose. La recherche sur le risque clinique élevé doit se pencher sur les mécanismes susceptibles de contribuer à l’amélioration du fonctionnement et à la diminution des symptômes négatifs, afin d’orienter les traitements psychosociaux. La présente étude cherchait à déterminer si le fonctionnement et les symptômes négatifs sont influencés par les croyances asociales, les croyances défaitistes, la connaissance de ses propres capacités, les schémas inadaptés, l’anxiété, la dépression, la cognition sociale ou les symptômes psychotiques atténués (SPA) dans le cadre d’un vaste essai clinique.

Méthodes: les participants présentant un risque clinique élevé (n = 203; 104 femmes; 99 hommes) ont été recrutés dans le cadre d’un ECR en trois groupes comparant l’entraînement en groupe aux compétences sociales cognitivo-comportementales (CBSST) à un groupe de thérapie de soutien. Des analyses de médiation ont été menées pour tester les relations entre le groupe étudié, les variables médiatrices (croyances asociales, croyances défaitistes, connaissance de ses propres capacités, schémas inadaptés, anxiété, dépression, cognition sociale et SPA) et les résultats (fonctionnement social et scolaire/professionnel, et symptômes négatifs). Les analyses de médiation ont fait appel à l’analyse des processus conditionnels par régression ordinaire des moindres carrés ordinaires.

Résultats: à la fin du traitement, mais pas lors du suivi à 12 mois, on a constaté que la présence de SPA plus sévères médiait les effets du traitement sur les symptômes négatifs, ainsi que sur le fonctionnement social et scolaire/professionnel. Plus les SPA sont graves, moins le CBSST est susceptible d’entraîner une diminution des symptômes négatifs et une amélioration du fonctionnement social et scolaire/professionnel. De nombreuses autres variables ont révélé des associations significatives avec le fonctionnement social (moins avec le fonctionnement scolaire/professionnel) et les symptômes négatifs, mais n’ont pas influencé l’effet du traitement sur ces résultats à la fin du traitement ou lors du suivi à 12 mois.

Conclusions: il n’y a pas de variables médiatrices significatives à l’exception des SPA à la fin du traitement. Étant donné que des SPA plus graves peuvent empêcher les participants de participer pleinement à la thérapie et donc limiter les bénéfices qu’ils pourraient en retirer, il serait bon, d’un point de vue clinique, de proposer une thérapie individuelle afin de préparer ces jeunes à tirer profit de la thérapie de groupe.

Keywords: clinical high-risk; functioning; negative symptoms; psychosocial treatment.