Background: Intimate partner violence (IPV) in pregnancy is a very serious and ubiquitous problem, with severe consequences for both the mother and the unborn child. Understanding the dynamics of disclosure and coping strategies employed by pregnant women facing IPV is crucial for developing effective interventions and facilitating positive maternal and foetal outcomes.
Aim: The study investigated the disclosure pattern and coping strategies of Antenatal attendees who experienced intimate partner violence.
Methods: The study was descriptive cross-sectional with indepth interviews (IDIs) conducted among 400 respondents at the Ante-Natal clinics of Nnamdi Azikiwe University Teaching Hospital.
Results: The overall prevalence of IPV in pregnancy was 27.3%. Among the respondents who experienced IPV, 53.4% (86) did not report it to anybody. Among those that reported, 29.3% reported to health workers, 20.0% reported to their parents/siblings 19.0% committed their spouse to God by praying; 74.3% said they are coping fine; 13.3% said they are managing to cope and 5.7% find it stressful coping with IPV. In the IDIs, 5 of the participants reported to their parents, siblings, and pastors. Three of the participants reported to in-laws. Twelve of the participants did not tell anybody but prayed to God.
Conclusion: Awareness creation, screening of pregnant women, the political will, and appropriate interventions will help in reducing the menace of IPV in pregnancy. This cannot be achieved if reporting and disclosure of IPV by victims to the appropriate venue is not instituted.
Contexte: La violence par un partenaire intime (VPI) pendant la grossesse est un problème très grave et omniprésent, avec des conséquences sévères pour la mère et l'enfant à naître. Comprendre les dynamiques de divulgation et les stratégies d'adaptation employées par les femmes enceintes confrontées à la VPI est crucial pour développer des interventions efficaces et faciliter des résultats positifs pour la mère et le fœtus.
Objectif: L'étude a examiné les modèles de divulgation et les stratégies d'adaptation des participantes aux consultations prénatales ayant subi des violences par un partenaire intime.
Méthodes: L'étude était descriptive et transversale avec des entretiens approfondis (IDIs) menés auprès de 400 répondants dans les cliniques prénatales de l'hôpital universitaire Nnamdi Azikiwe.
Résultats: La prévalence globale de la VPI pendant la grossesse était de 27,3 %. Parmi les répondants ayant subi la VPI, 53,4 % (86) ne l'ont signalé à personne. Parmi ceux qui ont signalé, 29,3 % l'ont signalé à des professionnels de la santé, 20,0 % l'ont signalé à leurs parents/frères et sœurs, 19,0 % ont confié leur conjoint à Dieu en priant; 74,3 % ont déclaré qu'ils se débrouillaient bien; 13,3 % ont dit qu'ils parvenaient à faire face et 5,7 % ont trouvé difficile de faire face à la VPI. Dans les IDIs, 5 des participants ont signalé à leurs parents, frères et sœurs, et pasteurs. Trois des participants l'ont signalé à leurs beaux-parents. Douze des participants n'ont dit à personne mais ont prié Dieu.
Conclusion: La sensibilisation, le dépistage des femmes enceintes, la volonté politique et les interventions appropriées aideront à réduire le fléau de la VPI pendant la grossesse. Cela ne peut être réalisé si la déclaration et la divulgation de la VPI par les victimes aux autorités compétentes ne sont pas instaurées.
Mots-clés: Participant aux consultations prénatales, Grossesse, Divulgation, Violence par un partenaire intime chez les femmes enceintes.
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