Background: Schizophrenia is a severe psychiatric condition with cognitive symptoms infrequently assessed clinically, yet, they impact the functioning of patients. Cognitive impairments have been found more in unaffected relatives of patients with schizophrenia, compared to healthy controls, suggesting them as endophenotypes of schizophrenia. There are few studies in Nigeria and Africa on these.
Objective: To assess cognitive functioning and its correlates in patients with schizophrenia, their first-degree relatives, and healthy controls.
Methods: 120 participants in each of the three groups were matched accordingly and assessed with the Brief Assessment of Cognition in Schizophrenia (BACS), Observable Social Cognition: A Rating Scale (OSCARS), Brief Negative Symptom Scale (BNSS), and other clinical scales. Standardized z-scores were calculated as appropriate.
Results: Patients had significantly greater cognitive impairment (p < 0.001) and poorer functioning (p < 0.001) compared to the other two groups. Relatives had worse cognitive impairment than controls, without a significant difference between them. Prevalence of cognitive impairment was 68.3%, 32.5%, and 28.3% for patients, relatives, and controls respectively (p ≤ 0.001). Worse patient clinical state, including negative symptoms and use of anticholinergics, were associated with poorer cognitive performance.
Conclusions: This study provided needed Nigerian data on cognitive function using standard brief instruments. The results affirm cognitive deficits as significant symptoms in patients with schizophrenia and also as possible endophenotypes of the disorder. Modifiable correlates of cognitive impairment were identified. More routine clinical assessment of cognitive function and research for possible treatments for cognitive impairments are necessary. Continued search for endophenotypes or other predictors of individuals at risk of schizophrenia should be encouraged.
Contexte: La schizophrénie est une condition psychiatrique sévère avec des symptômes cognitifs peu souvent évalués cliniquement, pourtant, ils impactent le fonctionnement des patients. Des déficiences cognitives ont été trouvées plus fréquemment chez les parents non affectés des patients schizophrènes, comparés aux témoins sains, suggérant qu'ils peuvent être des endophénotypes de la schizophrénie. Il y a peu d'études au Nigeria et en Afrique sur ces aspects.
Objectif: Évaluer le fonctionnement cognitif et ses corrélats chez les patients atteints de schizophrénie, leurs parents au premier degré, et des témoins sains.
Méthodes: 120 participants dans chacun des trois groupes ont été appariés en conséquence et évalués avec le Brief Assessment of Cognition in Schizophrenia (BACS), l'Observable Social Cognition: A Rating Scale (OSCARS), l'échelle des symptômes négatifs brèves (BNSS), et d'autres échelles cliniques. Des scores z standardisés ont été calculés de manière appropriée.
Résultats: Les patients présentaient une déficience cognitive significativement plus grande (p < 0.001) et un fonctionnement plus médiocre (p < 0.001) comparé aux deux autres groupes. Les parents avaient une déficience cognitive plus importante que les témoins, sans différence significative entre eux. La prévalence de la déficience cognitive était de 68,3 %, 32,5 %, et 28,3 % pour les patients, les parents et les témoins respectivement (p ≤ 0.001). Un état clinique plus mauvais des patients, incluant les symptômes négatifs et l'utilisation d'anticholinergiques, était associé à une performance cognitive plus médiocre.
Conclusions: Cette étude a fourni les données nécessaires sur le fonctionnement cognitif au Nigéria en utilisant des instruments brefs standards. Les résultats affirment que les déficits cognitifs sont des symptômes significatifs chez les patients schizophrènes et aussi des endophénotypes possibles du trouble. Des corrélats modifiables de la déficience cognitive ont été identifiés. Une évaluation clinique plus routinière du fonctionnement cognitif et des recherches pour des traitements possibles des déficiences cognitives sont nécessaires. La recherche continue d'endophénotypes ou d'autres prédicteurs des individus à risque de schizophrénie devrait être encouragée.
Mots clés: Fonction cognitive, schizophrénie, parents au premier degré, contrôle.
Keywords: Cognitive function; Control; First-degree relatives; Schizophrenia.
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