POSTPARTUM DEPRESSION AMONG PAROUS WOMEN IN IBADAN SOUTH-WEST LOCAL GOVERNMENT AREA, OYO STATE, NIGERIA

West Afr J Med. 2024 Nov 10;41(11 Suppl 1):S48.

Abstract

Background: Post-partum depression (PPD) significantly contributes to maternal morbidity and mortality, particularly in developing countries, impacting the well-being of women, their families, and society.

Objective(s): This study assessed the prevalence of PPD and its associated factors among parous women in Ibadan SouthWest LGA.

Methods: The cross-sectional study utilized a multi-staged sampling technique to select 454 postpartum women from six selected primary health care centres in Ibadan. Data on socio-demographics, obstetric history, patterns of intimate partner violence (IPV), family connectedness, and PPD experiences were elicited using interviewer-administered questionnaires. Data analysis included descriptive statistics, chi-square test and logistic regression with significance level for all test sets at 5%.

Results: The mean age of the women was 29.4±5.3, with the majority being married (96.3%) and in monogamous unions (88.8%). About two-fifths (41.4%) had husbands with postsecondary education and the pregnancy of respondents (76.7%) was planned and wanted. Over half (56.2%) of the women experienced emotional violence during pregnancy, and 45.2% were from dysfunctional families. Prevalence of post-partum depression was 44.6%. Husband's education level (p=0.041), family type (p=0.002), pregnancy desire (p=0.037), and family connectedness (p=0.029) were associated with PPD. Independent predictors of postpartum depression included being married (OR=0.242; 95%CI=0.06-0.92) and experiencing emotional or physical abuse (OR=3.960; 95%CI=1.787-8.796 and OR=1.764; 95%CI=1.162-2.680).

Conclusions: PPD was prevalent among women; who experienced IPV, whose spouses had lower education, with unplanned or unwanted pregnancies, and dysfunctional families. Health education and social support for women are advocated to prevent the experience of postpartum depression.

Key message: Postpartum depression is common among urban women in Southwest Nigeria and is significantly influenced by experience of IPV and marital status. Single women had higher odds, with additional factors including educational level, family dynamics, and pregnancy intention affecting PPD. Education, family and societal support are vital to help prevent PPD

Contexte: La dépression post-partum (DPP) contribue de manière significative à la morbidité et à la mortalité maternelles, en particulier dans les pays en développement, affectant le bien-être des femmes, de leurs familles et de la société.

Objectif(s): Cette étude a évalué la prévalence de la DPP et ses facteurs associés chez les femmes multipares dans le LGA d'Ibadan South-West.

Méthodes: L'étude transversale a utilisé une technique d'échantillonnage en plusieurs étapes pour sélectionner 454 femmes en post-partum dans six centres de soins primaires sélectionnés à Ibadan. Les données sur les caractéristiques sociodémographiques, l'histoire obstétricale, les modèles de violence entre partenaires intimes (IPV), la connexion familiale et les expériences de DPP ont été recueillies à l'aide de questionnaires administrés par des enquêteurs. L'analyse des données comprenait des statistiques descriptives, le test du chi-carré et une régression logistique avec un niveau de signification pour tous les tests fixé à 5 %.

Résultats: L'âge moyen des femmes était de 29,4 ± 5,3 ans, la majorité étant mariée (96,3 %) et dans des unions monogames (88,8 %). Environ deux cinquièmes (41,4 %) avaient des maris ayant une éducation postsecondaire et la grossesse des répondantes (76,7 %) était planifiée et désirée. Plus de la moitié (56,2 %) des femmes ont subi des violences émotionnelles pendant la grossesse, et 45,2 % provenaient de familles dysfonctionnelles. La prévalence de la dépression post-partum était de 44,6 %. Le niveau d'éducation du mari (p=0.041), le type de famille (p=0.002), le désir de grossesse (p=0.037), et la connexion familiale (p=0.029) étaient associés à la DPP. Les prédicteurs indépendants de la dépression post-partum comprenaient le fait d'être mariée (OR=0.242; 95%CI=0.06-0.92) et d'avoir subi des abus émotionnels ou physiques (OR=3.960; 95%CI=1.787-8.796 et OR=1.764; 95%CI=1.162-2.680).

Conclusions: La DPP était prévalente chez les femmes ayant subi des violences entre partenaires intimes, dont les conjoints avaient un niveau d'éducation plus faible, ayant des grossesses non planifiées ou non désirées, et issues de familles dysfonctionnelles. L'éducation à la santé et le soutien social pour les femmes sont préconisés pour prévenir l'expérience de la dépression post-partum.

Message clé: La dépression post-partum est courante chez les femmes urbaines du sud-ouest du Nigeria et est significativement influencée par l'expérience de la violence entre partenaires intimes (IPV) et le statut marital. Les femmes célibataires avaient des chances plus élevées, avec des facteurs supplémentaires tels que le niveau d'éducation, la dynamique familiale et l'intention de grossesse affectant la DPP. L'éducation, le soutien familial et sociétal sont essentiels pour aider à prévenir la DPP.

Mots clés: Dépression post-partum, Femmes multipares, Femmes en post-partum, Nigéria.

Publication types

  • English Abstract

MeSH terms

  • Adult
  • Cross-Sectional Studies
  • Depression, Postpartum* / epidemiology
  • Depression, Postpartum* / psychology
  • Female
  • Humans
  • Intimate Partner Violence* / psychology
  • Intimate Partner Violence* / statistics & numerical data
  • Nigeria / epidemiology
  • Pregnancy
  • Prevalence
  • Risk Factors
  • Socioeconomic Factors
  • Surveys and Questionnaires
  • Young Adult