Objectif: Assister les médecins de famille dans leurs discussions avec les patients concernant les immunisations contre le virus respiratoire syncytial (VRS). SOURCES DE L’INFORMATION: Les renseignements sont tirés : d’une recherche documentaire sur le fardeau de la maladie causée par le VRS chez les nourrissons; d’études observationnelles; d’essais randomisés contrôlés; des données probantes présentées par des agences d’examen; des monographies des produits; et des déclarations du Comité consultatif national de l’immunisation.
Message principal: Trois options sont maintenant disponibles pour prévenir la maladie sévère causée par le VRS chez les nourrissons : l’anticorps monoclonal palivizumab, l’anticorps monoclonal à action prolongée nirsevimab et le nouveau vaccin VRSpreF administré durant la grossesse. Seulement un petit nombre de nourrissons à risque élevé d’une infection grave au VRS sont admissibles à recevoir le palivizumab. Le nirsevimab a reçu l’autorisation de Santé Canada pour tous les nourrissons, et le VRSpreF est homologué pour toutes les femmes enceintes et les personnes enceintes. Il y a de nombreux facteurs à prendre en considération dans l’utilisation de chacun des produits, notamment : l’autorisation; la disponibilité; le moment de l’administration; l’état de santé et les déterminants sociaux de la santé du nourrisson; l’efficacité et l’efficience; l’innocuité; la préférence du patient; et le coût. Le Comité consultatif national de l’immunisation a récemment publié des conseils sur l’utilisation des produits immunisants contre le VRS chez les nourrissons.
Conclusion: Les médecins de famille devraient être au fait des indications, des bienfaits relatifs et des recommandations relatifs aux 3 produits d’immunisation dans le but d’avoir des discussions éclairées avec les patients, en tenant compte des préférences et des circonstances de la femme enceinte, de la personne enceinte ou du parent et du nourrisson.