Objective: This study investigated impulsivity and working memory among CD inpatients across treatment and compared to controls.
Methods: Patients (N = 56, Mage = 38.2, SD = 11.7, 17F) and healthy controls (N = 50, Mage = 31.9, SD = 10.0, 25F) completed a battery of self-report questionnaires and behavioural tasks assessing working memory and impulsivity (response inhibition, delay discounting, reflection, decision-making). Patients were assessed within 2 weeks of admission (baseline) and at 6 months (follow-up). Controls completed a single session at baseline. Patient demographics, diagnostic status, and treatment outcome (discharge with or without medical advice) were retrieved from medical records.
Results: Group differences in demographics were probed for inclusion as covariates. At baseline, patients had greater self-reported impulsivity on the UPPS-P (negative and positive urgency) and BIS (motor and non-planning), and greater delay discounting than controls. Among patients, there was no association between treatment adherence and working memory, self-report, or behavioural impulsivity, and no change in behavioural impulsivity was observed from baseline to follow-up.
Conclusions: This is the first study to assess impulsivity and working memory in the context of CD treatment. Patients exhibited greater impulsivity on choice-based and various self-report measures. The absence of treatment-related changes in impulsivity and working memory outcomes suggests that conventional treatments may be neglecting to target potentially key areas of functioning. Further research is needed to examine how treatment affects impulsivity and related functions in individuals with CD, and their impact on clinical outcomes.
Les déficiences relatives au contrôle des impulsions et au fonctionnement neurocognitif connexe sont bien documentées dans les populations souffrant de trouble lié à l'usage de substances psychoactives et de troubles mentaux. Bien qu'une impulsivité élevée et d'autres dysfonctionnements exécutifs soient associés à des résultats thérapeutiques négatifs dans ces populations, aucune étude à ce jour n'a examiné leur pertinence clinique chez les personnes souffrant de trouble lié à l'usage de substances psychoactives et de troubles mentaux concomitants (ou troubles concomitants [TC]).
Objectif: cette étude s'intéressait à l'impulsivité et à la mémoire de travail chez les patients hospitalisés atteints de TC, en fonction du traitement et par rapport aux témoins.
Méthodologie: les patients (N = 56, âge moyen = 38,2, écart-type = 11,7, 17 F) et les témoins sains (N = 50, âge moyen = 31,9, écart-type = 10,0, 25 F) ont rempli une batterie de questionnaires d'auto-évaluation et de tâches comportementales évaluant la mémoire de travail et l'impulsivité (inhibition de la réponse, dévalorisation des gains futurs, réflexion, prise de décision). Les patients ont été évalués dans les deux semaines suivant leur admission (base de référence) et six mois plus tard (suivi). Les témoins ont été évalués une seule fois, à l'étape initiale de l'étude. Les données démographiques des patients, le diagnostic et le résultat thérapeutique (congé avec ou sans consultation médicale) ont été extraits des dossiers médicaux.
Résultats: les différences démographiques entre les groupes ont été examinées pour être incluses comme covariables. À l'étape initiale, les patients se sont déclarés plus impulsifs sur l'échelle UPPS-P (urgence négative et positive) et sur l'Échelle d'impulsivité de Barratt (impulsivité motrice et impulsivité non planifiée), et présentaient une plus grande dévalorisation des gains futurs que les témoins. Parmi les patients, il n'y avait pas d'association entre l'adhésion thérapeutique et la mémoire de travail, l'auto-évaluation ou les comportements impulsifs, et aucun changement en ce qui concerne les comportements impulsifs n'a été observé entre l'étape initiale et le suivi.
Conclusions: il s'agit de la première étude à porter sur l'évaluation de l'impulsivité et de la mémoire de travail dans le cadre du traitement des TC. Les patients ont fait preuve d'une plus grande impulsivité dans les mesures basées sur le choix et dans diverses mesures d'auto-évaluation. L'absence de changements liés au traitement en ce qui concerne l'impulsivité et la mémoire de travail donne à penser que les traitements conventionnels négligent peut-être de cibler des domaines de fonctionnement potentiellement essentiels. Des recherches supplémentaires sont nécessaires pour examiner comment le traitement agit sur l'impulsivité et les fonctions connexes chez les personnes atteintes de TC, ainsi que leur incidence sur les résultats cliniques.
Keywords: cognitive function; concurrent disorders; impulsivity; inpatient treatment; substance use.