Beads are a prominent category of material culture in the African past. Crosscutting their study across temporal periods and geographical areas are some general methodological and theoretical convergences: the categorisation of beads in terms of materials and methods of manufacture, an emphasis on provenance and distribution, and the analysis of beads as 'social signals' in relation to identity, networks and status. This paper outlines the conceptual framework of 'making' and discusses how such a framework can expand on existing analyses and provide new avenues for studying beads in the African past. Beads, like all forms of material culture, are the culmination of a dynamic process between materials and makers: the intermixing of ideas, substances and tools in time and space. A focus on making draws our attention to exploring the processes of bead composition in deeper focus, examining not only recycling and reuse but also the ways in which beads were made into composite items, such as garments or adornments. At the same time, a focus on making brings to light a concern for the encounters between material properties, knowledge, memory and sensory affects, encouraging an exploration of bead making as an assemblage of material and non-material things. We draw on a range of case studies from various regions across the African continent to illustrate the relevance of our approach for developing new insights into beads in the archaeological record.
Les perles constituent une catégorie importante de la culture matérielle du passé africain. Leur étude transversale à travers les périodes temporelles et les zones géographiques présente certaines convergences méthodologiques et théoriques: la catégorisation des perles en termes de matériaux et de méthodes de fabrication, un accent sur les questions de provenance et de distribution, et l’analyse des perles en tant que ‘signaux sociaux’ en relation avec des questions d’identité, de réseaux et de statut. Notre article décrit le cadre conceptuel de ‘fabrication’ et explore comment un tel cadre peut élargir les analyses existantes et fournir de nouvelles avenues pour l’étude des perles dans le passé africain. Les perles, comme toute culture matérielle, sont le point culminant d’un processus dynamique entre les matériaux et les créateurs : le mélange d’idées, de substances et d’outils à travers le temps et l’espace. L’accent mis sur la fabrication attire notre attention vers une considération plus approfondie des processus de composition des perles, examinant non seulement les questions de recyclage et de réutilisation, mais également la manière dont les perles furent transformées en objets composites, tels que des vêtements ou des ornements. Dans le même temps, l’accent mis sur la question de la fabrication met en lumière une préoccupation pour les rapports entre propriétés matérielles, savoirs, mémoire et effets sensoriels, encourageant une exploration de la fabrication de perles en tant qu’assemblage de choses matérielles et immatérielles. Nous nous appuyons sur une série d'études de cas provenant de diverses régions du continent africain pour illustrer la pertinence de notre approche pour le développement de nouvelles connaissances sur les perles dans les archives archéologiques.
Keywords: Beads; assemblages; composite; cowries; glass beads; making; modification; use-wear.
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