Case Series of Infection-Related Glomerulonephritis in Quebec Indigenous Peoples

Can J Kidney Health Dis. 2024 Dec 25:11:20543581241309977. doi: 10.1177/20543581241309977. eCollection 2024.

Abstract

Rationale: Infection-related glomerulonephritis (IRGN) is an immune-mediated glomerulonephritis caused by extra-renal infectious diseases. There has been an important shift in epidemiology in recent years, with a significant proportion of adults affected. The incidence of IRGN is higher amongst Indigenous populations and especially in those with multiple comorbidities. Beginning in 2019, we observed several IRGN cases amongst adult Indigenous peoples referred to the McGill University Health Center (MUHC). The aim of this article is to describe the demographic, clinical, and outcome data of these individuals and highlight the heterogeneity of IRGN in this population through 2 illustrative cases.

Presenting concerns of the patient: In total, 8 cases of IRGN were identified between 2019 and 2022. All patients presented with features of acute glomerulonephritis.

Diagnoses: All patients had documented evidence of an infection that preceded their diagnosis of IRGN. IRGN was not the initial clinical diagnosis in all cases.

Interventions: Half the patients received immunosuppression while the others received supportive care only.

Outcomes: Four patients required initiation of hemodialysis at time of presentation and at 2 years of follow-up, 3 of the 4 remained hemodialysis-dependent.

Teaching points: Our case series emphasizes the heterogenous clinical, laboratory, and pathological presentations that make the diagnosis of IRGN quite challenging. A high index of suspicion should be present when a patient presents with acute kidney injury, features of a glomerulonephritis, and an infection, especially those with multiple comorbidities and a preceding history of chronic kidney disease.

Justification: La glomérulonéphrite post-infectieuse (GNPI) est une glomérulonéphrite à médiation immunitaire causée par des infections extrarénales. Son épidémiologie a considérablement changé dans les dernières années, avec une proportion significative d’adultes touchés. L’incidence de la GNPI est plus élevée dans les populations autochtones et en particulier chez les personnes qui présentent de multiples comorbidités. Depuis 2019, nous avons observé plusieurs cas de GNPI chez des adultes autochtones aiguillés vers le Centre universitaire de santé McGill (CUSM). À partir de deux exemples caractéristiques, cet article vise à décrire les données démographiques et cliniques de ces individus, de même que leurs résultats, afin de mettre en évidence l’hétérogénéité de la GNPI dans cette population.

Présentation des cas: En tout, huit cas de GNPI ont été répertoriés entre 2019 et 2022. Tous les individus présentaient les caractéristiques d’une glomérulonéphrite aiguë.

Diagnostic: Tous les individus avaient des preuves documentées d’une infection ayant précédé leur diagnostic de GNPI. Dans tous les cas, la GNPI n’était pas le diagnostic clinique initial.

Interventions: La moitié des patients a reçu un traitement immunosuppresseur, tandis que les autres ont reçu uniquement des soins d’entretien.

Résultats: Quatre patients ont eu besoin d’hémodialyse au moment de la présentation et à deux ans de suivi; trois d’entre eux sont restés dépendants de l’hémodialyse.

Enseignements tirés: Notre série de cas met en lumière l’hétérogénéité des présentations de la GNPI sur le plan clinique, des analyses de laboratoire et de la pathologie, ce qui rend son diagnostic assez difficile. On devrait avoir un niveau élevé de suspicion lorsqu’un patient présente une insuffisance rénale aiguë, avec les caractéristiques d’une glomérulonéphrite et d’une infection, particulièrement si la personne présente également de multiples comorbidités et des antécédents d’insuffisance rénale chronique.

Keywords: Indigenous population; glomerulonephritis; postinfectious glomerulonephritis.

Publication types

  • Case Reports