Grand Est Le programme du RN inquiète les acteurs de l’audiovisuel

Le Rassemblement national promet de privatiser la télévision et la radio publique s’il gouverne. Au-delà de l’impact sur les programmes diffusés et la prévisible disparition de la diversité, y compris régionale, tout un écosystème est menacé. Rencontre avec trois de ses acteurs.
Myriam Ait-Sidhoum - 19 juin 2024 à 19:39 | mis à jour le 19 juin 2024 à 19:50 - Temps de lecture :
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De g. à d. Valentine Wurtz, Clémence Clergeau, Cédric Bonin.  Photo M. A.-S.
De g. à d. Valentine Wurtz, Clémence Clergeau, Cédric Bonin.  Photo M. A.-S.

Avant la dissolution, la réforme en gestation de l’audiovisuel public laissait entrevoir des changements dommageables et avait d’ailleurs suscité un mouvement de grève suivi. Nouvelle cause d’inquiétude, sans doute plus grande encore : l’annonce de la privatisation pure et simple du secteur par le Rassemblement national. En réaction, 39 syndicats nationaux représentant tous les métiers concernés alertent sur les possibles conséquences d’une telle mesure. L’enjeu est celui d’une « information indépendante », celui aussi d’un « accès gratuit et universel à l’information, au cinéma, au spectacle vivant, aux événements sportifs majeurs, réduisant les inégalités sociales », formule le texte. La course aux financements privés et à l’« audimat » changerait assurément le paysage.

Le texte a été approuvé dans un bel ensemble, y compris par l’Apage...

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