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Université La précarité des personnels de l’Université de Strasbourg sous tous les angles

Le collectif de Lutte contre la précarité des personnels de l’université de Strasbourg dénonce un recours croissant aux contractuels, alors que la direction de l’Unistra affirme donner la priorité aux recrutements de fonctionnaires. Des grilles de lecture différentes sur fond de budgets contraints.
Jean-François Clerc - 19 juin 2024 à 06:20 | mis à jour le 19 juin 2024 à 19:34 - Temps de lecture :
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Élisabeth Demont, vice-présidente de l’Unistra, aux côtés de Valérie Gibert, directrice générale des services, incitent les futures recrues à passer les concours de fonctionnaires.  Photo Cédric Joubert
Élisabeth Demont, vice-présidente de l’Unistra, aux côtés de Valérie Gibert, directrice générale des services, incitent les futures recrues à passer les concours de fonctionnaires.  Photo Cédric Joubert

Les syndicats de l’enseignement supérieur s’étaient mobilisés au début des années 2010 pour dénoncer « la montée des emplois précaires ». Depuis, « la situation s’est dégradée », estime le collectif de Lutte contre la précarité des personnels de l’université de Strasbourg, créé le 8 avril afin de soutenir, avec l’appui des syndicats FSU, CGT, FO et SUD, un contractuel en fin de mission alors que ses CDD étaient régulièrement renouvelés. Il a finalement été recruté en CDI.

Si le collectif a fait de ce « couac » administratif, dixit l’Unistra, un symbole de sa lutte contre la précarité, la situation générale reste complexe. Sur le plan national, le collectif Nos services publics vient de révéler que dans les universités françaises les personnels vacataires, en augmentation de 30 % sur sept ans, représentent désormais la majorité des enseignants.

À l’université de Strasbourg, sur...

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