• Accueil
  • Sport
  • L'Espagne sacrée championne d'Europe pour la quatrième fois

Euro 2024 L'Espagne sacrée championne d'Europe pour la quatrième fois

L’Espagne a battu logiquement l’Angleterre (2-1), dimanche à Berlin (Allemagne), lors de la finale de l’Euro. Les coéquipiers d’Aymeric Laporte remportent le quatrième sacre de la Roja dans la compétition.
La rédaction avec AFP - 14 juil. 2024 à 23:25 | mis à jour le 15 juil. 2024 à 15:39 - Temps de lecture :
 | 
L'Espagne remporte son quatrième Euro. Photo AFP
L'Espagne remporte son quatrième Euro. Photo AFP

L’Espagne, renaissante, a remporté dimanche l’Euro pour la quatrième fois de l’histoire, un exploit inédit réussi aux dépens de l’Angleterre (2-1), de nouveau battue en finale, trois ans après le rêve envolé de Wembley. À Berlin, la joyeuse bande de Nico Williams et Lamine Yamal, jeunes ailiers foudroyants, a ramené la Roja sur le toit de l’Europe, traçant un trait avec ses glorieux aînés de 1964, 2008 et 2012.

Mikel Oyarzabal, entré à la place du capitaine Alvaro Morata, s’est jeté devant Jordan Pickford pour marquer le but victorieux au bout du suspense (86e , 2-1) sur un centre de Marc Cucurella. Les supporters rouge et jaune ont explosé de joie dans un Olympiastadion théâtre d’une grosse désillusion, une fois de plus, pour des Anglais encore maudits, au palmarès désespérément vide depuis le Mondial 1966 gagné à la maison.

LIRE AUSSI >> Revivez la finale minute par minute

Une parfaite régularité sur le tournoi

Le royaume du football va devoir sécher ses larmes une nouvelle fois, comme en 2021 lorsque l’Italie était venue, à Londres, enterrer son rêve au bout d’une séance de tirs au but complètement manquée.

La consécration de l’Espagne apparaît néanmoins méritée au terme d’un parcours que la Roja a survolé de son talent et de sa maîtrise, notamment sous les pieds de Yamine Lamal, 17 ans depuis samedi, et Nico Williams, 22 ans depuis vendredi.

L’équipe de Luis de la Fuente a traversé le tournoi en boulet de canon, transperçant ses adversaires à tour de rôle, que ce soit la Croatie ou l’Italie au premier tour, le pays hôte allemand en quarts de finale (2-1 a.p.) puis la France de Kylian Mbappé en demi-finales (2-1).

Dimanche, comme face aux Français, les Espagnols ont encore confisqué le ballon, avec un élan offensif toutefois moins prononcé qu’habituellement, du moins en première période, méfiants face aux contre-attaques adverses.

À la mi-temps, ces deux facettes apparaissaient assez nettement puisque le seul tir cadré recensé par l’UEFA était à mettre au crédit de l’Angleterre, malgré une possession largement inférieure (34 %). Unai Simon a capté sans aucun mal la reprise de Phil Foden au second poteau (45e +1), un symbole de ce premier acte verrouillé.

Des entrées décisives de Palmer et Oyarzabal

Une minute plus tôt, le capitaine anglais Harry Kane a aussi tenté sa chance après un bon travail de Jude Bellingham, mais sa frappe a été bloquée par Rodri (45e ), blessé sur l’action et contraint de sortir. Perdre sa plaque tournante du milieu de terrain, peut-être le meilleur Espagnol de l’Euro, n’a visiblement pas touché la Roja , repartie pied au plancher et rapidement passée devant au score.

Sur un ballon assez anodin, le défenseur Dani Carvajal a lancé superbement en profondeur Lamine Yamal. L’ailier du Barça s’est recentré et a décalé sur la gauche Williams, venu crucifier Jordan Pickford d’un tir croisé que Kyle Walker a tenté de contrer en se jetant (47e , 1-0).

LIRE AUSSI >> Toute l'actualité de l'Euro

Ce contenu est bloqué car vous n'avez pas accepté les cookies et autres traceurs.

En cliquant sur « J’accepte », les cookies et autres traceurs seront déposés et vous pourrez visualiser les contenus (plus d'informations).

En cliquant sur « J’accepte tous les cookies », vous autorisez des dépôts de cookies et autres traceurs pour le stockage de vos données sur nos sites et applications à des fins de personnalisation et de ciblage publicitaire.

Vous gardez la possibilité de retirer votre consentement à tout moment en consultant notre politique de protection des données.
Gérer mes choix

Un but à la limite du hors-jeu

La rencontre s’est animée à partir de là, avec des Espagnols soudain beaucoup plus libérés et dangereux, comme sur cette frappe puissante de Williams de peu à côté (56e ) ou cette tentative de Yamal détournée par Pickford (66e ).

Gareth Southgate a tenté plusieurs électrochocs, avec l’entrée d’Ollie Watkins à la place du capitaine Harry Kane, et celle de Cole Palmer, l’attaquant virevoltant de Chelsea. Il n’a fallu que trois minutes au gamin de 22 ans, bien servi en retrait par Bellingham, pour faire trembler les filets espagnols d’une frappe sèche du gauche (73e , 1-1).

Le N.24 avait déjà enfilé sa cape de super-sub (super-remplaçant) avec une passe décisive pour Watkins en demi-finale contre les Pays-Bas (2-1). Mais le banc espagnol avait aussi de la ressource avec Mikel Oyarzabal, l’attaquant de la Real Sociedad, buteur à la limite du hors jeu, devenu le héros d’une équipe ivre de bonheur.