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Zidane sur son rouge en 98 : «Ce geste, quand j’écrase le joueur, je ne suis pas fier»

Panoramic

Les Bleus de 98 sont revenus sur leur conquête du sacre mondial dans un documentaire sur TF1.

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«C’était mon mauvais côté». Zinedine Zidane lors de France 98 ? On se souvient surtout de ses deux buts en finale, contre le Brésil (3-0). Mais avant de guider les Bleus sur le toit du monde, le Marseillais a aussi connu des heures moins glorieuse… «En ce 18 juin à Saint-Denis, le ciel tout bleu va brutalement se voiler pour la bande à Aimé (Jacquet)», comme le raconte Grégoire Margotton dans un documentaire diffusé ce dimanche, sur TF1, «98, secrets d’une victoire». Car les Bleus allaient perdre leur leader technique, leur meilleur joueur, leur meneur de jeu, «Zizou», auteur d’un improbable coup de sang contre l’Arabie Saoudite, deuxième match de poule. L’équipe de France mène déjà 3-0 – grâce à un doublé de Thierry Henry et un but de David Trezeguet – quand il marche volontairement sur un Saoudien… Rouge. Et deux matches de suspension, pour le dernier match de poules et le 8ede finale (contre le Paraguay).

«J’étais très en colère. C’est la sanction qui m’a paru lourde», peste Aimé Jacquet, qui n’a pas regardé son joueur lorsqu’il quittait le terrain de Saint-Denis, et qui ne lui a pas parlé de la soirée, comme le rapporte son adjoint de l’époque, Philippe Bergeroo. «Ça a été dur… Ton meilleur joueur expulsé, il faut regarder les choses bien en face», se souvient encore le sélectionneur national de ces Bleus champions du monde.

Un rouge qui n’avait pas non plus été du goût du capitaine Didier Deschamps. Ce dernier avait même incendié son coéquipier en sélection et en club à la télévision à l’époque, qualifiant ce geste d’«impardonnable». «Je m’en suis voulu… J’ai fait des erreurs moi aussi, raconte-t-il, toujours dans ce documentaire de TF1. Pourtant, j’ai toujours eu l’habitude d’être sous total contrôle. Mais ça m’a tellement énervé de le voir faire ça, de savoir qu’on n’allait pas l’avoir pour la suite et que, vu la faute, ça pouvait être assez grave, que ça m’a mis hors de moi. Je me rappelle avoir eu ces propos que je regrette et qui étais déplacés. A peine arrivé à Clairefontaine, au retour, il avait été mis au courant, et je l’ai calmé tout de suite, je lui ai dit : "Zizou, excuse moi, j’ai fait une connerie, j’en fais moi aussi, je n’aurais pas dû"».

«Personne n’est parfait, sourit le principal intéressé au sujet de ce rouge incompréhensible. Je ne l’étais pas. Je ne suis pas fier de ce j’ai pu faire de temps en temps sur un terrain. Ce geste, quand j’écrase le joueur, je ne suis pas fier. Mais on ne peut pas se changer, ça fait partie de ma vie. J’accepte comme je suis. Je me suis amélioré depuis, je m’énerve moins, je suis plus souriant (sourire).» Et c’est tout un pays qu’il faisait sourire quelques jours plus tard, le 12 juillet 98…

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Zidane sur son rouge en 98 : «Ce geste, quand j’écrase le joueur, je ne suis pas fier»

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