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«Ils se sont beaucoup affaiblis» : Gérone, retour sur terre après une saison près des étoiles pour l’adversaire du PSG ?

Adversaire du PSG ce mercredi, au Parc des Princes, Gérone dispute la Ligue des champions pour la première fois.
Adversaire du PSG ce mercredi, au Parc des Princes, Gérone dispute la Ligue des champions pour la première fois. Joaquin Corchero / PANORAMIC

DÉCRYPTAGE – Brillant troisièmes de Liga la saison dernière, les Espagnols du Girona FC n'ont, a priori, pas les armes pour rééditer la performance ou inquiéter le PSG.

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Gérone, première ! Membre du City Football Group depuis 2017, le club catalan a régalé l'Espagne la saison dernière, terminant à la troisième place de la Liga, derrière le Real Madrid et le FC Barcelone, rien que ça. Le fond et la forme, les résultats et la manière pour les joueurs de Michel, brillants dans le jeu, séduisants et enthousiasmants. Les voilà donc en Ligue des champions. Première apparition sur la scène européenne. Ce sera au Parc des Princes, ce mercredi (21h), face au PSG. Reste à savoir si le Girona FC a les armes pour rééditer une saison aussi brillante que la précédente et faire bonne figure en C1. «Je n'ai pas de boule de cristal pour savoir où nous serons à la fin (de la saison), mais je suis convaincu qu'avec une réflexion collective en défense et en attaque, nous ferons une grande saison», jure Michel, le coach.

Consultant beIN SPORTS, Omar Da Fonseca n'est pas convaincu. «Non. Ils ont perdu des joueurs majeurs, des joueurs plus que clés, le mec qui faisait la soupe à gauche Savinho, le buteur Artem Dovbyk, Yan Couto très bon à droite, l'organisateur au milieu Aleix García... Derrière, c'est une équipe vieillissante, avec David Lopez et Danny Blind à 34 ans, ils ont un manque de réaction, de tonicité. Ils ont d'ailleurs aussi perdu Eric Garcia, qui était méconnaissable l'an dernier», juge l'ancien attaquant argentin, affirmant que le gros point faible de cette équipe de Gérone se situe en défense. «D'autant qu'ils n'ont pas un milieu défensif qui gratte, qui a une énergie dissuasive, avec de l'envergure. À moins qu'ils fassent jouer Romeu. Et encore, il a l'étiquette d'ancien du Barça mais il n'a que l'étiquette et l'encre est un peu usée», s'amuse ce fin connaisseur du foot espagnol, à la tête d'une nouvelle émission, Liga Extra.

Da Fonseca était évidemment aux premières loges pour voir les coéquipiers de l'ancien portier marseillais Pau Lopez, remplaçant, prendre le bouillon contre le FC Barcelone (1-4), dimanche, en championnat. Leur deuxième défaite de la saison après celle face à l'Atlético (0-3). Cornaqué par un certain Pere Guardiola, le frère de Pep Guardiola, coach de City, Gérone a aussi partagé les points avec le Betis (1-1) et battu Osasuna (4-0) et Séville (2-0).

Pour jouer comme cela, il faut une qualité d'excellence qu'il y avait avec les joueurs qui sont partis.

Omar Da Fonseca, consultant beIN SPORTS

Certes, plusieurs cadres de la saison passée ont plié bagage. D'autres joueurs sont arrivés, Blind, Donny van de Beek, Yaser Asprilla ou Bryan Gil et Arnaut Danjuma. «Celui qui est resté et que j'apprécie, il a fait une bonne deuxième période (contre le Barça), c'est Viktor Tsygankov, l'ailier gaucher, quand il joue à droite. C'est un joueur qui a été extraordinaire la saison passée», note Da Fonseca, pas convaincu pour autant. «C'est une équipe qui veut garder l'identité d'une équipe joueuse, qui veut ressortir les ballons proprement de derrière, balle au pied, toujours à terre... Ils ont cette obsession. Mais pour jouer comme cela, il faut une qualité d'excellence qu'il y avait avec les joueurs qui sont partis. Aujourd'hui, il n'y en a pas un seul à ce niveau, ni Abel Ruiz, ni Alejandro Frances, ni John Solis... Ils se sont beaucoup affaiblis. Et en plus, ils vont jouer beaucoup de matches avec la C1», estime-t-il.

Et le truculent consultant de conclure : «Je ne les vois pas du tout réaliser des exploits. Mais ils n'ont aucun poids sur les épaules par rapport aux résultats. Ils vont venir visiter la Tour Effel, l'Arc de triomphe, sans trop de pression ou d'espoir je pense. Même en Espagne, je les vois terminer dans le milieu de tableau». Charge aux joueurs de Luis Enrique de donner raison à l'ancien attaquant du Paris Saint-Germain et de faire respecter la hiérarchie.

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