Rugby : victime d'une cyberattaque, la FFR met en garde ses quelque 265.000 licenciés
La Fédération française a été victime d'un logiciel malveillant, appelé «rançongiciel».
Passer la publicitéLa Fédération française de rugby (FFR), victime d'une cyberattaque début juin, a mis en garde mardi ses licenciés de possibles divulgations de «données à caractère personnel» sur le «darkweb» et les a incités à être vigilants à «toute tentative de fraude», dans un courrier dont l'AFP a pris connaissance. Selon le rapport d'investigation numérique, «les pirates avaient l'intention d'extraire des informations et des documents (...), ont eu momentanément accès à un volume important de données stockées sur le serveur de la FFR et (...) certaines de ces données contenaient notamment des données à caractère personnel susceptibles de concerner des licenciés», explique la FFR.
«La nature exacte et la quantité de données potentiellement exfiltrées ne peuvent cependant pas être précisément déterminées, du moins à ce stade», précise-t-elle. «Compte tenu du modus operandi des pirates (...), il est vraisemblable que certaines de ces données soient divulguées sur le darkweb à compter du 27 juin, la FFR ayant décidé, en accord avec les services de gendarmerie, de ne donner aucune suite aux demandes de rançon», ajoute-t-elle.
«Minimiser l'impact de cette attaque sur ses activités et pour éviter toute récidive à l'avenir»
Par conséquent, l'instance recommande à ses quelque 265.000 licenciés de «modifier les mots de passe» de leurs différents comptes et d'être «particulièrement vigilants à toute tentative de fraude, en particulier par courriel ou SMS». Jeudi dernier, la FFR avait annoncé dans un communiqué avoir été la cible d'une attaque informatique, dans la nuit du 7 au 8 juin, «qui avait principalement affecté les serveurs de messagerie».
«En termes d'impact, la Fédération a été dans l'impossibilité de récupérer les historiques des activités d'une partie des boîtes de messagerie qui ont été chiffrées lors de l'attaque», avait-elle alors précisé. Avant de conclure que les mesures nécessaires avaient été prises «pour minimiser l'impact de cette attaque sur ses activités et pour éviter toute récidive à l'avenir». Plusieurs hôpitaux français ont notamment été la cible de cyberattaques au cours des derniers mois.
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