Les supérettes autonomes API font des petits dans les villages du Sud-Ouest et bientôt en Normandie

Un an après l’ouverture de sa première supérette en libre-service, la start-up s’implante dans plusieurs villages de Charente-Maritime dépourvus de commerces et s’apprête à débarquer en Seine-Maritime.

La première supérette autonome d'API a ouvert fin 2022 à Claix, un village de 1035 habitants au sud d'Angoulême. Le local n'a besoin que d'un terrain de 100 m2 relié à l'électricité et à l'Internet et propose 700 produits. LP/ Fabien Paillot
La première supérette autonome d'API a ouvert fin 2022 à Claix, un village de 1035 habitants au sud d'Angoulême. Le local n'a besoin que d'un terrain de 100 m2 relié à l'électricité et à l'Internet et propose 700 produits. LP/ Fabien Paillot

    En novembre 2022, la start-up API inaugurait sa première supérette autonome et connectée dans le village de Claix, en Charente. Ses modules en bois automatisés et accessibles de jour comme de nuit ont depuis fleuri dans les communes rurales de la Nouvelle-Aquitaine. En Charente-Maritime, sept supérettes ont ainsi été ouvertes ces derniers mois dans des communes jusque-là dépourvues de commerces de proximité. Trois autres suivront d’ici décembre.

    Au total, une quarantaine de supérettes auront été installées dans la région d’ici à la fin de l’année, jusqu’en Haute-Vienne, dans la Creuse et les Deux-Sèvres. « L’an dernier, nous étions huit. Nous avons actuellement 48 salariés », se réjouit Alex Grammatico, cofondateur d’API avec Julien Nau et Jean-Luc Treillou. La start-up évoque « un bilan plus que positif » et ambitionne toujours de s’imposer comme « le leader la distribution alimentaire dans le monde rural », selon les mots d’Alex Grammatico.