Programme TV du mercredi 28 octobre : notre sélection

    Deux films d’animation, «Azur et Asmar» et «Ballerina», «On l’appelait Ruby» avec Mélanie Doutey, «Thérèse Desqueyroux » avec Audrey Tautou et Gilles Lellouche... voici le programme de votre soirée TV.

     Sorti au cinéma en 2006, « Azur et Asmar » attiré plus de 1,7 million de spectateurs dans les salles de l’Hexagone.
    Sorti au cinéma en 2006, « Azur et Asmar » attiré plus de 1,7 million de spectateurs dans les salles de l’Hexagone. Michel Ocelot/Nord-Ouest Films/Lucky Red/Artémis Productions/Auvergne-Rhône-Alpes Cinéma/France 3 Cinéma/Mac Guff Ligne

    ANIMATION. Les dignes héritiers de Kirikou

    21h05 sur France 4. Après « Kirikou », le cinéaste d'animation Michel Ocelot était attendu au tournant. « Azur et Asmar », sorti au cinéma en 2006, n'a pas déçu les attentes critiques et publiques, avec une histoire généreuse sur la différence, l'Orient et l'Occident, la rencontre des cultures, jouée en français et en arabe, qui a attiré plus de 1,7 million de spectateurs dans les salles de l'Hexagone. L'originalité du film consiste à placer un personnage de petit Européen, blond aux yeux bleus et fils de châtelain, dans un monde arabe où il a les pires difficultés à se faire accepter, sous la forme d'un conte amoureux et d'une rivalité masculine, l'autre jeune héros étant un brun aux yeux noirs, fils de la nourrice du premier, venue de l'autre côté de la Méditerranée. Un film d'animation à regarder avec ses enfants, assurément, pour prolonger la discussion.

    « Je souhaitais aborder ce qui me tient le plus à cœur, expliquait Michel Ocelot à notre journal en 2006, au moment de la sortie du film, qui avait été sélectionné à la Quinzaine des réalisateurs du Festival de Cannes. Au milieu des gens qui, partout dans le monde, se détestent, se battent, se tuent, se violent, d'autres parviennent à se comprendre et à s'aimer ». « Je désirais parler de la France et de l'immigration, mais mon domaine, c'est le conte de fées, soulignait le metteur en scène : j'ai donc transposé tout cela au Moyen Âge. Cela m'a par ailleurs donné la possibilité d'aborder l'islam dans sa période où il a été le plus vivant, le plus brillant, le plus ouvert aux autres civilisations. » A noter que la jolie musique du film, composée par Gabriel Yared, avait reçu une nomination pour les César.