Au défilé du 1er Mai, l’espoir d’une union de la gauche : «Sinon, c’est 5 ans de Macron sans opposition»

Une semaine après le second tour de la présidentielle, ils étaient nombreux, ce dimanche, à défiler à Paris pour la Fête du travail en appelant de leurs vœux le rassemblement de LFI, d’EELV, du PC et du PS en vue des législatives de juin.

Au total, 21 000 personnes, selon le cabinet Occurence, étaient réunies ce dimanche à Paris, pour un défilé du 1er Mai entre les places de la Bastille et de la Nation. LP/Philippe Lavieille
Au total, 21 000 personnes, selon le cabinet Occurence, étaient réunies ce dimanche à Paris, pour un défilé du 1er Mai entre les places de la Bastille et de la Nation. LP/Philippe Lavieille

    Ils s’appellent Paul, Hélène, Samy, Pierre, Sarah, ou encore Bernard. Certains sont des habitués des manifestations du 1er Mai, pour d’autres, c’est une première. Mais qu’importe ! Retraités ou étudiants, fonctionnaires ou indépendants, dans ce rassemblement parisien, ils étaient nombreux ce dimanche, tout en battant le pavé entre les places de la République et de la Nation, à espérer cette union de la gauche pour les législatives entre La France insoumise (LFI), le Parti communiste (PC), Europe Écologie-les Verts (EELV) et le Parti socialiste (PS). « Grave que je l’attends cette union populaire, lâche Sarah, 24 ans, comme une évidence. Sinon, c’est cinq ans de Macron sans opposition. »

    Sur un morceau de carton qu’Hélène porte à bout de bras, on peut lire : « Sous le barrage, la barricade ». « Ça veut dire qu’on a voté pour Macron pour empêcher le Rassemblement national d’accéder au pouvoir. Mais ce n’est pas un blanc-seing pour lui », prévient cette doctorante de 31 ans, habituée à manifester pour le 1er mai et pour qui la question des salaires est « une priorité ».