Taxe «inondations» Gemapi : pourquoi les propriétaires vont payer plus

Avec la fin de la taxe d’habitation, les locataires ne seront plus soumis à la taxe Gemapi, destinée à financer la gestion des cours d’eau et la prévention des crues. Il va donc falloir compenser... La loi prévoit même de faire sauter le plafond de 40 euros par habitant.

La prévention des inondations (ici à Esbly, en février 2021) nécessite des investissements croissants, qui risquent de peser toujours plus sur les propriétaires. LP/Hendrik Delaire
La prévention des inondations (ici à Esbly, en février 2021) nécessite des investissements croissants, qui risquent de peser toujours plus sur les propriétaires. LP/Hendrik Delaire

    C’est l’avant-dernière colonne de votre avis de taxe foncière et, si vous la payez encore, de taxe d’habitation. Et elle vient alourdir la note de quelques euros ou dizaines d’euros dans environ 45 % des intercommunalités – elles étaient 603 à l’appliquer sur 1253 en 2020 – qui la prélèvent. Elle, c’est la taxe Gemapi pour « Gestion des milieux aquatiques et prévention des inondations ».

    Une « aquataxe » instaurée en 2018 pour financer une compétence devenue obligatoire des Établissements publics de coopération intercommunale (EPCI), mais quelque peu obscure pour les contribuables. En 2020, elle a rapporté 204 millions d’euros.