Inflation, inégalités, coût de la vie… faut-il régionaliser le smic ?

Valérie Pécresse, la présidente (LR) de la région Ile-de-France, s’est prononcée pour un smic francilien supérieur d’environ 9 % à son niveau actuel. Les économistes, eux, ne recommandent pas de s’engager sur cette voie.

Valérie Pécresse, la présidente (LR) de la région Ile-de-France a jeté mardi un pavé dans la mare, en proposant d’instaurer un smic régional francilien, supérieur d’environ 9 % à son niveau actuel. (Illustration) LP/ Delphine Goldsztejn
Valérie Pécresse, la présidente (LR) de la région Ile-de-France a jeté mardi un pavé dans la mare, en proposant d’instaurer un smic régional francilien, supérieur d’environ 9 % à son niveau actuel. (Illustration) LP/ Delphine Goldsztejn

    L’inflation fait des ravages et les Français ont de plus en plus de mal à boucler leur budget. Tous les acteurs politiques cherchent des solutions. Dans Le Parisien - Aujourd’hui en France, ce week-end, Élisabeth Borne, la Première ministre, annonçait que les distributeurs seraient autorisés à vendre des carburants « à perte » pendant quelques mois. La fin d’un véritable tabou.

    Ce mardi 19 septembre, c’est Valérie Pécresse, la présidente (LR) de la région Ile-de-France, qui a jeté un pavé dans la mare, en proposant d’instaurer un smic régional francilien, supérieur d’environ 9 % à son niveau actuel, à savoir 1 383 euros net par mois. « Un salarié rémunéré au smic qui loue un studio à Créteil (Val-de-Marne), ça lui coûte 51 % de son revenu alors que ça lui coûterait 25 % à Limoges », appuie l’édile.