Mohamed Al-Fayed, homme d’affaires égyptien et père de l’amant de Diana, est mort à 94 ans
Il « est décédé paisiblement de vieillesse le mercredi 30 août 2023 », a déclaré sa famille dans un communiqué.
C’est un détail que les Britanniques ont immédiatement relevé. Le milliardaire Mohamed Al-Fayed est mort à 94 ans, ce jeudi 31 août. Soit 26 ans après que son fils, Dodi Al-Fayed, a été tué, aux côtés de la princesse Diana, avec qui il entretenait une relation, dans un accident de la route à Paris le 31 août 1997.
« Mme Mohamed Al Fayed, ses enfants et ses petits-enfants souhaitent confirmer que son époux bien-aimé, leur père et leur grand-père, Mohamed, est décédé paisiblement de vieillesse le mercredi 30 août 2023 », a indiqué sa famille dans un communiqué publié par le club de foot de Fulham FC, ancienne propriété de l’homme d’affaires.
« Tout le monde à Fulham a été incroyablement attristé d’apprendre le décès de notre ancien propriétaire et président, Mohamed Al-Fayed », a écrit dans un communiqué publié sur X (anciennement Twitter) le club de football anglais de Fulham, dont il avait été propriétaire.
Le milliardaire était connu pour son extravagance et sa vantardise, indique le média anglais, mais il a « également été une figure centrale dans des moments clés de l’histoire récente de la Grande-Bretagne. »
Propriétaire du Ritz à Paris
Né en Égypte, Mohamed Al-Fayed avait fait fortune en s’approchant de richissimes hommes d’affaires, parmi lesquels le Saoudien Adnan Khashoggi, frère de son épouse et de la mère de Dodi Al-Fayed. Mohamed Al-Fayed, qui avait créé sa propre compagnie maritime, avait également conseillé le Sultan de Brunei.
Installé à partir de 1974 au Royaume-Uni, Mohamed Al-Fayed se fait connaître encore un peu plus. En France, il achète avec son frère l’hôtel de luxe du Ritz, pour 30 millions de dollars. Cette histoire est même racontée dans la saison 5 de la série « The Crown ». En 1985, ils achètent la compagnie House of Fraser avec le magasin londonien Harrods.
Ses relations ont été tendues avec le gouvernement britannique, ce dernier refusant de lui accorder la nationalité du pays, pourtant son domicile pendant des décennies, rappelle Reuters. Il avait plusieurs fois menacé de déménager en France, où il avait reçu la Légion d’honneur.
Après la mort de son fils, il a tenté pendant plusieurs années de prouver que lui et la princesse Diana avaient été assassinés, alors qu’ils tentaient de distancer les paparazzi à moto. Il a même pointé du doigt la famille royale britannique, assurant qu’elle avait tué le couple car Diana était enceinte. Des accusations qui n’ont jamais été prouvées.
