Risques de coupures d’électricité : l’État fait tourner les centrales nucléaires l’été pour préparer l’hiver

Cinq centrales nucléaires, qui auraient dû voir leur production d’électricité réduite ou stoppée à cause de la température des eaux de refroidissement, ont été autorisées à poursuivre leur production. L’objectif étant d’économiser les réserves de gaz et d’énergie hydroélectrique.

Cinq centrales nucléaires ont été autorisées à poursuivre leur production d’électricité malgré la température élevée de l’eau des fleuves et des rivières utilisée pour refroidir leurs réacteurs. (Illustration) Reuters/Robert Pratta
Cinq centrales nucléaires ont été autorisées à poursuivre leur production d’électricité malgré la température élevée de l’eau des fleuves et des rivières utilisée pour refroidir leurs réacteurs. (Illustration) Reuters/Robert Pratta

    Au cœur de l’été, le gouvernement prépare déjà l’hiver. Si le thermomètre frôle régulièrement les 40 degrés depuis plusieurs semaines, l’État s’inquiète d’un prochain hiver rigoureux qui viendrait mettre les moyens de production d’électricité en surchauffe.

    Ainsi, via la direction générale de l’Énergie et du climat (DGEC), le bras armé de la politique énergétique française, le ministère de la Transition écologique a obtenu la semaine dernière de l’Agence de sûreté nucléaire (ASN) qu’elle autorise cinq centrales nucléaires – Blayais (Gironde), Bugey (Ain), Golfech (Tarn-et-Garonne), Saint-Alban (Moselle) et Tricastin (Drôme) – à poursuivre leur production d’électricité malgré la température élevée de l’eau des fleuves et des rivières utilisée pour refroidir leurs réacteurs.