Elections régionales : qui sont les 22 élus de l’Essonne

La liste de Valérie Pécresse (Libres!) est arrivée en tête dans le département, avec 43,69 %, devançant de 10 points la liste d’union de la gauche menée par l’écologiste Julien Bayou.

Evry-Courcouronnes, le 28 juin 2021. En Essonne, 22 élus vont siéger au conseil régional d'Ile-de-France, dont 13 dans la majorité de Valérie Pécresse.
Evry-Courcouronnes, le 28 juin 2021. En Essonne, 22 élus vont siéger au conseil régional d'Ile-de-France, dont 13 dans la majorité de Valérie Pécresse.

    En 2015, l’Essonne était représentée par 23 conseillers régionaux. De 2021 à 2028, il n’y en aura plus que 22, la répartition des sièges se faisant en fonction du nombre de voix de chaque liste dans chaque département. Sur 795 955 électeurs, seulement 32,47 % ont voté au second tour. Les candidats « Pécresse » sont largement majoritaires. Sur 22 conseillers régionaux, 14 ont été reconduits dans leurs fonctions, que ce soit dans la majorité ou la minorité.

    Treize sièges pour la majorité de Valérie Pécresse. Avec 43,69 %, la liste menée en Essonne par le député (Libres !) Robin Reda rafle plus de la moitié des postes au conseil régional et progresse de près de trois points par rapport au second tour il y a six ans. Parmi les sortants, Stéphane Beaudet, maire (sans étiquette) d’Évry-Courcouronnes, Grégoire de Lasteyrie, maire (LR) de Palaiseau, Sylvie Carillon, maire (LR) de Montgeron, Jean-Philippe Dugoin-Clément, maire (UDI) de Mennecy, Faten Hidri (UDI), conseillère municipale à Draveil, Marianne Duranton, maire (UDI) de Morsang-sur-Orge, Aurélie Gros, maire (La France vraiment) du Coudray-Montceaux, Gérard Hébert, Jean-François Vigier, maire (UDI) de Bures-sur-Yvette et Sandrine Lamiré (MoDem), ajointe à Brunoy. Mama Sy, ancienne adjointe à Étampes, et Jean-Marie Vilain, maire (Les Centristes) de Viry-Chatillon viennent rejoindre les rangs de la majorité. Beaucoup parmi cette liste espèrent maintenant décrocher une vice-présidence.

    La gauche en léger recul. Elle avait sept sièges en 2015, elle en perd un pour ce nouveau mandat. La liste de Julien Bayou (EELV), fusionnée avec celle de Clémentine Autain (LFI) et d’Audrey Pulvar (PS) n’obtient que 33,06 %. La sortante Hella Kribi-Romdhane (EELV) rempile, ainsi que Lamina Camara (Front de gauche) et François Damerval (Alternative écologique et sociale). Jérôme Guedj (PS) passe des bancs du conseil départemental de l’Essonne (où il était élu depuis 1998 et qu’il a présidé de 2011 à 2015) à ceux du conseil régional, rejoint par Sophia Chikirou (LFI) et Fatima Ogbi, adjointe à Grigny.

    Le RN conserve deux fauteuils. Si le parti de Marine Le Pen s’est effondré aux élections départementales en ne se maintenant au second tour dans aucun des 21 cantons, il sauve les meubles aux régionales. Le RN conserve deux fauteuils sur les trois qu’il avait gagnés en 2015 : la patronne du RN 91, Audrey Guibert, et Aurélien Legrand restent sur les bancs de l’opposition en Île-de-France qu’ils occupaient déjà depuis 2015.

    LREM représenté par une ministre. Le parti présidentiel, emmené par Laurent Saint-Martin, n’a convaincu que 9,44 % des électeurs essonniens. De quoi lui offrir un seul fauteuil, gagné par la tête de liste dans le département, Amélie de Montchalin, par ailleurs ministre de la Fonction publique. Mais ce lundi soir, cette dernière nous confie : « Je vais évidemment siéger ».