Pascal Noury, maire de Morangis pendant 12 ans, est décédé
L’ancien élu de gauche est décédé dans la nuit du 9 au 10 août des suites d’une infection pulmonaire fulgurante. De nombreux élus du département lui rendent hommage avant l’ouverture ce mardi d’un registre à l’accueil de la mairie.
« Une personne honnête et aimante », « un passionné et fervent défenseur de l’activité sportive locale », « militant engagé infatigable de gauche »… Depuis l’annonce du décès de Pascal Noury ce week-end, les hommages affluent à l’image des messages publiés par Frédéric Petitta, maire (PS) de Sainte-Geneviève-des-Bois, ou Rafika Rezgui, maire (PS) de Chilly-Mazarin. Dans la nuit du 9 au 10 août, celui qui fut maire de Morangis de 2008 à 2020 est décédé à l’âge de 67 ans des suites d’une infection pulmonaire foudroyante.
« Il se battait contre un cancer depuis plusieurs années et ses défenses immunitaires étaient trop faibles pour lutter contre cette nouvelle infection. Nous vous remercions pour tous vos messages de sympathie et de soutien qui témoignent d’un homme droit et juste, profondément ancré dans la vie publique », écrivent sur Facebook Adeline, Mathilde et Mélissi, les trois enfants de Pascal Noury.
Des obsèques prévues dans le Gers
Ce lundi 12 août, Michel Leprêtre, président de Grand Orly Seine Bièvre, a témoigné de son chagrin dans un communiqué : « Pascal Noury était un élu avec de forte valeur humaniste, de gauche, militant de la gauche républicaine et socialiste. Il aimait les gens, mais pas les faux-semblants. Homme d’honneur, il respectait jusqu’au bout sa parole (…) »
Brigitte Vermillet (LR), qui a remporté les municipales en 2020 et lui a succédé, a également fait part de sa « tristesse et émotion ». La mairie de Morangis ouvre un registre à l’accueil de l’hôtel de ville du 13 août au 15 septembre. Il sera ensuite remis à ses filles. Les obsèques de Pascal Noury se dérouleront le 19 août dans le Gers, « sa terre d’adoption ».
Enseignant de métier, Pascal Noury a aussi occupé les fonctions de vice-président de la CALPE (communauté d’agglomération des Portes de l’Essonne, une ancienne intercommunalité) puis du Grand-Orly Seine Bièvre, du Siredom (syndicat d’ordures ménagères) et du SDIS (service départemental d’incendie et de secours) de l’Essonne.
« Un compagnon de route précieux », pour Marie-Noëlle Lienemann
Marie-Noëlle Lienemann, ancienne ministre et ancienne sénatrice socialiste, a témoigné de « son immense tristesse ». « Je perds un ami, un compagnon de route précieux qui m’avait accompagnée dans tant de combats et de projets mis en œuvre, écrit-elle sur les réseaux sociaux. Il a été l’un des artisans les plus efficaces de la victoire de notre équipe municipale à Athis-Mons, il avait participé à mon cabinet au ministère du Logement et il gardait une passion pour son métier d’enseignant et pour l’éducation nationale. Il savait être précurseur pour considérer comme essentiel l’enjeu écologique qu’il alliait à celui de la lutte contre les inégalités et pour la justice sociale et l’exigence d’une démocratie participative. »
Le 27 juillet dernier, l’Essonne a perdu une autre figure politique : Francis Chouat, maire d’Évry de 2012 à 2018 et ancien député, décédé à l’âge de 75 ans des suites d’un cancer.
