Aumônier : les missions du métier
Clerc ou laïc, et pour toutes les religions existantes, l'aumônier a pour mission de répondre aux besoins spirituels des personnes. Il apporte aussi un soutien matériel. Dans le cadre précis de son domaine de compétence et en collaboration avec les interlocuteurs professionnels, il se charge de :
- Définir, prendre en charge l'organisation et l'animation des évènements religieux au sein l'établissement.
- Accompagner individuellement les personnes en fonction de leurs besoins.
- Informer et conseiller les patients, leur famille parfois, mais aussi le personnel de l'établissement.
Qualités requises pour devenir aumônier
Sage dans ses conseils et maître de ses émotions, l'aumônier est amené à créer et à développer une relation de confiance et d'aide avec ses patients. Bien que rattaché à son culte, l'aumônier doit pouvoir faire preuve d'indépendance. S'il doit rendre des comptes, c'est à lui de définir la politique spécifique à son domaine d'activité. A lui aussi de la mettre en oeuvre. Possiblement exposé à des situations critiques, il doit pouvoir adapter son comportement en fonction de la situation. Par exemple, tenu au secret professionnel, il sait quelles informations communiquer à autrui en cas de besoin. Enfin, il n'a pas peur de s'exprimer en face à face ou en public, ce qui lui permet de travailler aussi bien seul qu'en équipe.
Carrière et possibilité d’évolution
En théorie, l'évolution se fait surtout sur le plan de la rémunération. Dans un hôpital, par exemple, le salaire des aumôniers est calculé sur la base de l'échelle 5 de la catégorie C de la grille de salaire en vigueur pour la fonction publique hospitalière. Celle-ci contient différents échelons. L'échelon 1 correspondant à 1 375,11 euros, est le salaire brut d'un débutant. Il faut deux ans de pratique pour les deux échelons suivants, puis trois ans par échelon jusqu'à l'échelon 7. A ce niveau, un aumônier touche en principe 1 564,94 euros brut.
Salaire brut mensuel d'un débutant
Formations nécessaires pour devenir aumônier
Le premier des critères est d'être agrémenté par l'autorité reconnue de la religion pratiquée. Après le bac, conformément aux connaissances requises, il est normal de s'orienter vers des études de théologie. Bien que des connaissances en psychologie ou dans le domaine social soient tout aussi importantes, il n'y a pas de formation type. Pour le reste, l'aumônier doit faire appel à ses facultés d'adaptation. Ainsi, s'il travaille en hôpital, l'aumônier doit connaître en plus les bases du vocabulaire médical.
Situation du métier aumônier
Tant qu'il y aura des prisons, des hôpitaux ou des écoles, et plus encore tant qu'il y aura des croyants, il y aura des aumôniers. En raison du vieillissement de la population et de la dépendance des patients, les milieux hospitaliers par exemple ont de plus en plus besoin d'aumôniers. Mais la durée moyenne de séjour des patients a tendance à diminuer et avec la transformation du parcours de soins, le métier d'aumônier est contraint de s'adapter au fonctionnement des établissements concernés. Souple dans l'esprit, l'aumônier l'est aussi dans sa profession. La réorganisation des activités ou la révision des modes d'intervention ne doivent pas l'inquiéter.
Synonymes du métier
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