Etats-Unis : un tireur isolé sème la terreur en tuant cinq policiers à Dallas

    Les appels au calme et à la tolérance se multipliaient vendredi dans une Amérique profondément ébranlée par la tuerie de policiers perpétrée à Dallas par un tireur apparemment isolé, qui voulait venger les abus commis contre les Noirs par les forces de l'ordre. Le principal suspect, identifié par la police comme Micah Johnson, a été tué par une unité d'élite vendredi à l'aube. Avant de mourir, Micah Johnson a dit à la police qu'il voulait «tuer des Blancs, en particulier des policiers blancs».

    Cet ancien soldat noir de 25 ans semble avoir agi seul, a indiqué le ministre américain de la Sécurité intérieure, Jeh Johnson, qui a, comme la Maison Blanche, exclu tout lien avec une «organisation terroriste» à ce stade de l'enquête. A son domicile, les enquêteurs ont retrouvé du matériel servant à fabriquer des bombes ainsi que «des fusils, des munitions et un journal personnel de tactiques de combat», selon la police.

    La fusillade a également fait neuf blessés, dont sept agents des forces de l'ordre. C'est le pire bilan enregistré par la police américaine depuis les attentats du 11 septembre 2001.

    Abattu par un robot policier

    Sur un compte Facebook attribué à Micah Johnson et désactivé depuis, ce dernier semblait soutenir des organisation de défense des Noirs classées comme des groupes promouvant la haine par le Southern Poverty Law Center, qui suit ces mouvements aux Etats-Unis. Sur des photos de ce compte, on le voit le poing serré en l'air, rappelant le geste devenu symbole des luttes d'émancipation des Noirs en Amérique. Dépourvu de casier judiciaire, Micah Johnson avait servi dans l'armée de terre américaine, notamment en Afghanistan de novembre 2013 à juillet 2014, a indiqué le Pentagone. Il vivait à Mesquite, en banlieue de Dallas.

    La police de Dallas avait initialement évoqué «deux snipers opérant depuis des positions en hauteur» et avait interpellé plusieurs suspects, mais n'avait plus mentionné l'hypothèse d'une opération coordonnée vendredi. Jeudi soir, Micah Johnson s'est retranché durant des heures dans un bâtiment où il a finalement été tué avec un robot policier télécommandé, qui a fait détoner une bombe.

    Le massacre s'est produit pendant une manifestation dénonçant les brutalités policières contre les Noirs, faisant basculer le centre de Dallas dans le chaos jeudi soir. Les témoins sur place ont relaté des scènes de panique, des tirs nourris, des habitants s'enfuyant dans toutes les directions. «Il y avait des Noirs, des Blancs, des Latinos, tout le monde. Et il y a eu (les coups de feu) sortis de nulle part, a relaté un témoin. C'était le chaos total».

    «C'était une exécution»

    Les médias américains ont diffusé une vidéo montrant le tireur, que l'on voit épauler un fusil d'assaut et faire feu sur des cibles non identifiées. «C'est lui, là, à côté de la colonne blanche, regardez, il tire vers la gauche, tire vers la droite, tire de l'autre côté, on voit qu'il vise quelqu'un», commente un témoin, Ismael DeJesus, qui filmait depuis un hôtel proche. «C'était une exécution, franchement. Alors qu'il était déjà à terre, l'homme a encore tiré sur (un policier) trois ou quatre fois», dit-il.

    Le rassemblement à Dallas s'inscrivait dans le cadre de plusieurs manifestations à travers le pays contre la mort de deux Noirs abattus par la police cette semaine, l'un en Louisiane (sud), l'autre dans le Minnesota (nord), des scènes filmées qui ont choqué l'opinion. En pointe de ces protestations, le mouvement Black Lives Matter («Les vies des Noirs comptent») s'est défendu d'avoir jeté de l'huile sur le feu. «Black Lives Matter combat pour la dignité, la justice et la liberté. Pas le meurtre», a fait savoir l'organisation.

    «Ne laissez pas ce pays basculer»

    S'exprimant à Varsovie, le président Barack Obama a dénoncé «des attaques haineuses, calculées et méprisables», pour lesquelles il n'existe «pas de justification». Les drapeaux seront en berne aux Etats-Unis jusqu'au 12 juillet. Les deux candidats à l'élection présidentielle américaine, Hillary Clinton et Donald Trump, ont annulé vendredi leurs meetings de campagne. C'est «une attaque contre notre pays», a jugé Donald Trump, dénonçant «l'horrible attaque, à la manière d'une exécution». «Je pleure pour les policiers tués en accomplissant leur devoir sacré de protéger des manifestants pacifiques», a écrit Hillary Clinton.

    Devant des milliers de personnes rassemblées vendredi après-midi au cœur de la ville pour un moment de recueillement oecuménique, le maire de Dallas, Mike Rawlings, a appelé à guérir les blessures du racisme rongeant le pays. «Notre communauté peut-elle, sincèrement et profondément, comprendre la souffrance que la discrimination raciale et le plus grand péché de l'Amérique, l'esclavage, a crée à travers l'histoire, pouvons-nous le comprendre?», a-t-il déclaré.

    La ministre américaine de la Justice Loretta Lynch a elle lancé un appel solennel au calme et au rejet de la haine : «A vous tous Américains, je vous demande, je vous implore, ne laissez pas ce pays basculer à la faveur de ce qui s'est produit cette semaine».

    >>> Retrouvez les principaux événements de la journée :

    23h40. Micah Johnson possédait de nombreuses armes. D'après le Mirror, une voisine du tireur présumé de Dallas a indiqué que le jeune homme lui avait confié qu'il possédait «beaucoup d'armes». Il y a huit mois, l'ancien militaire a frappé à la porte de ses voisins pour essayer de trouver des témoins. Il venait de se faire cambrioler et dérober plusieurs fusils.

    23h30. Emotion et recueillement à Dallas. Quelques heures après le drame, de nombreux habitants de Dallas se sont rassemblés pour saluer la mémoire des policiers abattus par le tireur.

    Deux voitures de patrouille ont également été disposées au pied du quartier général de la police en guise de mémorial et ont rapidement été couvertes de fleurs.

    23h03. Du matériel servant à fabriquer des bombes retrouvé au domicile du tireur de Dallas. «Durant la perquisition au domicile du suspect, les enquêteurs ont découvert du matériel destiné à confectionner des bombes, un gilet pare-balles, des fusils, des munitions, et un journal personnel de tactiques de combat. Les enquêteurs sont en train d'analyser les informations contenues dans ce journal», a déclaré la police de Dallas.

    22h50. Un tireur solitaire. Deux hommes et une femme ont été arrêtés et sont toujours entendus mais la police semble penser que Micah Johnson serait le seul tireur à l'origine du carnage. «A ce stade, il semble qu'il y ait eu un seul tireur, sans lien connu ou inspiration d'aucun groupe terroriste international», a déclaré Jeh Johnson, le ministre de la Sécurité intérieure.

    22h40. Les photos des policiers tués commencent à être publiées. Au fil des heures, les médias américains publient les photos et quelques éléments biographiques des policiers abattus par le tueur. L'un des cinq agents tués s'appelait Mike Smith et travaillait depuis 26 ans dans les rangs de la police de Dallas.

    Selon le Mirror, journal britannique, les cinq victimes sont :  Lorne Ahrens, 48 ans, Michael Krol, 40 ans, Michael J. Smith, 55 ans, Patrick Zamarripa, 32 ans, et Brent Thompson, 43 ans.

    Les policiers blessés sont : Omar Cannon, 44 ans, Misty McBride, une femme de 32 ans touchée à l'abdomen et au bras, et Jesus Retana, 39 ans.

    22h35. Un robot a neutralisé le tueur. Le choix de la police de Dallas d'envoyer un robot télécommandé pour tuer l'homme suspecté d'avoir abattu plusieurs policiers marque une première pour les forces de l'ordre américaines. Toute autre option qu'une explosion télécommandée pour neutraliser Micah Johnson «aurait fait courir un grand danger aux policiers», a expliqué le chef de la police de Dallas, David Brown, sans donner plus de précisions sur l'engin utilisé. L'inventaire de l'équipement des services d'urgence de la ville montre qu'ils disposent d'un robot Northrop Grumman Andros, conçu pour les équipes de démineurs et l'armée. Selon des médias américains, cet engin a pu être employé dans l'opération de Dallas. Ce robot est «conçu pour contrer un large éventail de menaces, dont des véhicules piégés», selon le site de Northrop.

    22h20. Le tireur de Dallas semblait soutenir des organisations de défense des Noirs. Sur la photo que Micah Johnson, jeune Noir de 25 ans, a publié sur Facebook, on le voit vêtu d'une tunique colorée de style africain, poing serré en l'air, rappelant le geste devenu symbole des luttes d'émancipation des Noirs aux Etats-Unis dans la deuxième moitié du siècle dernier et popularisé par Nelson Mandela. La photo est prise devant le drapeau panafricain rouge, noir et vert qui était souvent porté comme symbole de ces mouvements dans les années 60 en Amérique. Dépourvu de casier judiciaire, il n'était affilié à aucun groupuscule radical.

    Le compte Facebook de Johnson a été suspendu du réseau social vendredi. Mais des photos de ce compte continuaient de circuler sur internet. Une autre photo montre ainsi le dessin d'un poing en noir et blanc avec les mots «black power» (pouvoir noir) écrit en lettres majuscules.

    Parmi les organisations qu'il semble apprécier sur Facebook (en cliquant le bouton «j'aime») figure la African American Defense League, qui affirme être dirigée par un psychologue clinicien répondant au nom de Mauricelm-Lei Millere. Après la mort du père de famille noir Alton Sterling à Baton Rouge, en Louisiane, abattu mardi par des policiers, Millere avait appelé à des représailles violentes. Sur le compte Facebook de son organisation, il avait écrit : «vous et moi savez ce que nous devons faire et je ne veux pas dire manifester, faire beaucoup de bruit, ou se rendre à des conventions. Nous devons rassembler les troupes. Il est temps de se rendre en Louisiane et d'allumer un barbecue. Le clou de la soirée sera de répandre le sang des cochons!» «Leurs vies devraient se trouver entre nos mains!», affirme-t-il dans un autre message.

    21h20. Black Lives Matter se défend. Le rassemblement à Dallas s'inscrivait dans le cadre de plusieurs manifestations organisées à travers les Etats-Unis pour protester contre la mort de deux hommes noirs abattus par la police cette semaine, l'un en Louisiane (sud), l'autre dans le Minnesota (nord), des scènes filmées qui avaient choqué l'opinion américaine. En pointe de ces protestations, le mouvement Black Lives Matter («les vies noires comptent») s'est défendu d'avoir jeté de l'huile sur le feu. «Black Lives Matter combat pour la dignité, la justice et la liberté. Pas le meurtre», a fait savoir l'organisation.

    21 heures. Pas de conspiration terroriste. Il n'y a aucune «connexion terroriste» ou aucune «conspiration terroriste» selon Josh Earnest, le responsable des relations avec la presse.

    20h30. Un carnage anti-blanc. «Le suspect a dit qu'il en voulait aux Blancs, qu'il voulait tuer des Blancs, en particulier des policiers blancs», a déclaré David Brown, le chef de la police de Dallas.

    Les médias américains ont diffusé une vidéo montrant le tireur, que l'on voit épauler un fusil d'assaut et faire feu sur des cibles non identifiées. «C'est lui, là, à côté de la colonne blanche, regardez, il tire vers la gauche, tire vers la droite, tire de l'autre côté, on voit qu'il vise quelqu'un», commente un témoin, Ismael DeJesus, qui filmait depuis un hôtel proche. «Il y avait un policier qui arrivait et qui a essayé de l'avoir, mais ça s'est mal terminé (pour l'agent). C'était une exécution, franchement. Alors qu'il était déjà à terre, l'homme a encore tiré sur lui trois ou quatre fois», dit-il.

    20 heures. Ce que l'on sait du tireur :

    19h20. L'ONU condamne la tuerie de Dallas et réclame une enquête sur les Noirs abattus. Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a «condamné le meurtre de cinq officiers de police» à Dallas et a présenté ses condoléances à la famille et aux collègues des policiers tués. «Rien ne justifie une telle violence», a-t-il ajouté. Ban Ki-moon estime aussi que la mort de deux Noirs abattus par la police, en Louisiane mardi et dans le Minnesota mercredi, «doit faire l'objet d'une enquête approfondie et impartiale». Ces incidents, a souligné le porte-parole du secrétaire général de l'ONU, «mettent l'accent une fois de plus sur la nécessité de traiter de manière complète la discrimination, y compris les disparités raciales dans l'application de la loi».

    19h05. Selon le Pentagone, le suspect Micah Johnson avait combattu dans l'armée américaine en Afghanistan. Micah Johnson était réserviste de l'armée de terre américaine, a affirmé le Pentagone. Il avait été déployé en Afghanistan de novembre 2013 à juillet 2014, selon les informations communiquées par un porte-parole de l'US Army, Cynthia Smith. Il était soldat, spécialiste de maçonnerie et menuiserie.

    19 heures. La procureur général Loretta Lynch, militante pacifique. Lors d'une conférence de presse à Washington, Loretta Lynch estime que la réponse aux événements de Dallas «ne doit pas être la violence» mais plutôt «l'action, calme, pacifique, collaborative et déterminée». «Je vous demande de ne pas laisser les événements qui se sont déroulés cette semaine devenir la nouvelle norme dans notre pays.»

    (Reuters / Kevin Lamarque.)

    18h52. Des menaces de morts pour l'un des suspects. La police avait diffusé sa photo pour le retrouver, il s'est donc rendu et a été relâché au bout de 30 minutes. Mais depuis, selon ses avocats, il a reçu des milliers de menaces de mort. Mark Hughes est le frère d'un activiste de Black Lives Matters (La vie des Noirs compte). Il était allé à la manifestation antirasciste de jeudi soir armé parce qu'il est un fervent partisan du second amendement qui autorise le port d'arme aux Etats-Unis. La loi au Texas autorise le port d'armes du calibre de celle de Mark Hughes.

    18h30. Drapeaux en berne aux Etats-Unis. Le président Barack Obama annonce que les drapeaux sont mis en berne (descendus à mi-mâts) dans tout le pays jusqu'au 12 juillet après la tuerie de Dallas. «Par respect pour les victimes de l'attaque (...) j'ordonne que le drapeau américain soit mis en berne à la Maison Blanche et sur tous les bâtiments publics, postes militaires et vaisseaux de la Marine» à travers les Etats-Unis, a annoncé le président dans une déclaration écrite.

    18 heures. La maison du tireur perquisitionnée. Pour les besoins de l'enquête, la police a investi la maison de Micah Johnson à Mesquite, en banlieue de Dallas. Le jeune réserviste de l'armée américaine n'avait pas de casier judiciaire.

    17h13. L'identité du tireur confirmée. Un représentant de l'Etat du Texas a confirmé à l'agence Associated Press (AP) que le tireur tué dans le cadre de l'attaque de Dallas est bien Micah Johnson, âgé de 25 ans, membre de l'armée de réserve américaine.

    16h47. Le tireur de Dallas identifié comme Micah Johnson, 25 ans, selon les médias américains. Une information encore non confirmée par la police de Dallas. Le jeune homme vivait à Mesquite, en banlieue de Dallas, selon CBS News et NBC News. Il a été tué à l'aube par les forces d'élite après s'être retranché dans un bâtiment de la ville.

    16h42. Les membres du Caucus noir du Congrès américain demandent un plus grand contrôle du port d'armes. «Si nous échouons sur ce point, l'été sera long et accablant», estime G.K. Butterfield, son président.

    16h15. Le Congrès américain et son centre d'accueil pour les visiteurs ont été brièvement bouclés à Washington. Selon les médias locaux, la mesure avait été ordonnée après le signalement d'une personne armée pouvant se trouver sur les lieux.

    16 heures. Une prière en mémoire des victimes. Le maire de Dallas, Mike Rawlings, a annoncé qu'une prière se tiendrait ce vendredi à Dallas en mémoire des morts et des blessés. «A tous, ceux qui sont chez eux, au travail, à l'école, je leur demande de venir assister à cette prière pour que nous nous retrouvions tous ensemble.»

    15h38. Hillary Clinton présente ses condoléances aux familles des victimes. La candidate démocrate à la Maison Blanche a rendu hommage aux policiers tués «alors qu'ils accomplissaient leur devoir sacré de protéger des manifestants pacifiques», ainsi qu'à «tous ceux qui ont fait leur devoir avec eux».

    15h33. Clinton et Trump annulent leurs meetings de campagne. Les deux candidats à l'élection présidentielle américaine Hillary Clinton et Donald Trump annulent leurs meetings de campagne après la tragédie de Dallas. Hillary Clinton devait se rendre en Pennsylvanie (est) avec le vice-président Joe Biden. «En raison des événements tragiques à Dallas, l'événement (...) avec le vice-président Biden est ajourné», a précisé l'équipe de campagne de Mme Clinton. L'équipe de Donald Trump a également annoncé l'annulation de son déplacement prévu à Miami (Floride, sud-est), «en raison des événements tragiques de Dallas».

    14h35. Le tireur abattu après l'échec des négociations voulait tuer des policiers blancs. Lors d'une conférence de presse, la police de Dallas a rapporté les paroles les paroles du tireur avec lequel elle a négocié. Il a déclaré qu'il était bouleversé par les tirs de la police sur le peuple noir et voulait tuer des officiers blancs, qu'il n'était affilié à aucun groupuscule et qu'il avait agi seul. Le tireur ne s'est pas suicidé, ce sont bien les forces de l'ordre qui l'ont abattu parce qu'il était susceptible de détenir des explosifs. Retranché dans un bâtiment de la ville, il a été tué par les forces d'élite grâce à un robot télécommandé porteur d'une bombe. La «fracture entre policiers et citoyens doit cesser», estime David Brown, le chef de la police au côté du maire de Dallas, Mike Rawlings.

    14h28. Obama renoue avec son discours sur le contrôle du port des armes. Depuis Varsovie, où il participe à un sommet de l'OTAN, le président américain a condamné la fusillade de Dallas. «  Nous savons aussi que quand les gens détiennent des armes puissantes, ce type d'attaque devient malheureusement plus mortel, et plus tragique, ajoute Obama. Dans les jours qui viennent, nous allons aussi devoir considérer ces réalités. »

    14h21. La réaction de LeBron James. La star du basketball américain, récent champion avec Cleveland, a indiqué sur Twiiter que «nous sommes tous blessés ce soir. La violence n'est pas une réponse.»

    14h16. Incertitude sur les circonstances de la mort du quatrième suspect. Le maire de Dallas, Mike Rawlings explique que la dernière personne recherché, avec qui la police a négocié lorsqu'il s'est retranché sur le parking d'un collège, est mort après l'utilisation d'explosifs par les forces de l'ordre. Le maire précise qu'il ne sait pas exactement comment il est mort. Les policiers avaient annoncé que le quatrième homme s'était suicidé.

    14h05. Le maire de Dallas évoque 12 policiers et deux civils victimes de l'attaque. Mike Rawlings, le maire de Dallas, précise sur CBS News et CNN que douze policiers et deux civils ont été victimes de l'attaque. Parmi ces victimes, cinq policiers ot trouvé la mort.

    13h55. Donald Trump a réagi sur Twitter. Le candidat républicain à l'élection présidentielle américaine, Donald Trump, a réagi sur Twitter en faisant part de ses «prières» et de ses «condoléances» envers «toutes les familles dévastées par les horreurs» qui ont lieu aux Etats-Unis ces derniers temps.

    13h50. L'appel du maire de Dallas. «Nous, en tant que ville, en tant que pays, devons nous rassembler, nous étreindre et soigner les blessures dont nous souffrons», déclare Mike Rawlings, le maire de la ville.

    13h40. Le pire bilan pour la police depuis le 11 Septembre. Le bilan de 11 victimes dont cinq morts est le pire enregistré par les forces de l'ordre aux Etats-Unis depuis le 11 septembre 2001.

    13 heures. La famille d'Alton Sterling, abattu par la police à Baton Rouge, en Louisiane, mardi, condamne l'attaque.

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    VIDEO. Panique à Dallas : 5 policiers tués dans une manifestation

    12h35. Un plan de la zone bouclée par la police.

    12h26. Pas d'explosifs retrouvés par les policiers. Les démineurs de la police expliquent qu'ils n'ont pas retrouvé d'explosifs après deux recherches intensives dans la zone du centre-ville.

    12h22. Une victime civile lors de l'attaque. Shetamia Taylor, 37 ans, est la seule victime civile de cette attaque survenue à Dallas. Blessée à la jambe, cette femme a été opérée ce matin. Elle participait au rassemblement avec ses quatre enfants lorsque les coups de feu ont éclaté. C'est en voulant protéger ses enfants que cette femme a été blessée par les tireurs.

    12h15. L'hommage des policiers à leurs collègues tués. Des policiers se sont alignés, en position de salut solennel ou la main sur le coeur, à l'extérieur d'un hôpital où ont été transférés les dépouilles de leurs collègues, selon des images diffusées par la presse locale.

    12h10. Un second policiers identifié. Après Brent Thompson, 43 ans, qui officiait à Dallas depuis 2009, le nom d'un second policier tué à Dallas est publié sur les réseaux sociaux et différents médias. Il s'agit de Patrick Zamarripa.

    11h55. Les lieux de l'attaque mortelle des policiers à Dallas. Sur Twitter la BBC publie un plan détaillé de l'endroit où s'est déroulé l'attaque ayant entraîné la mort de cinq policiers, le lieu où était posté un sniper et l'endroit où s'est retranché un suspect qui s'est donné la mort.

    11h40 Barack Obama exprime sa «profonde gratitude» à la police.

    11h25. Obama dénonce «des attaques haineuses, calculées et méprisables». Le président américain a reconnu au cours d'une conférence de presse à Varsovie, où il doit participer à un sommet de l'Otan, «qu'il n'y a pas de justification possible pour ces attaques».

    10h55. La police inspecte le centre-ville pour retrouver d'éventuels explosifs. Des opérations de déminage sont en cours selon la police.


    10h53. Un périmètre à éviter dans le centre-ville de Dallas. Le maire de Dallas annonce qu'il va demander à la population de rester éloignée du centre-ville : «c'est encore une scène de crime active. Nous sommes en train de déterminer à quel point le périmètre est étendu». 

    10h50. Les motivations des tireurs restent inconnues. La police déclare qu'elle ne dispose pas d'information sur les motivations des tireurs.

    VIDEO. Etats-Unis : fusillade à Dallas, cinq policiers tués

    10h40. Les suspects ne collaborent pas en garde à vue. Selon les médias américains, les trois personnes arrêtées et eentendues par les policiers, deux hommes et une femme,ne collaborent pas et ne donnent pas de renseignements à la police de Dallas.

    10h26. De nouvelles images chocs de l'attaque des policiers. Sur une nouvelle vidéo, un internaute filme les policiers pris au piège par le ou les snipers. Les policiers tentent comme ils peuvent de se cacher derrière leurs voitures bloquées à un carrefour alors que l'on entend de multiples coups de feu.

    10h15. Les mots «Guerre civile» à la Une du New York Post. Après la mort de cinq policiers à Dallas, le New York Post publie une Une très alarmiste en titrant : «Guerre civile».

    10h06. Les tireurs ont semé le chaos. Les tireurs isolés ont semé la panique à Dallas pendant une manifestation antiraciste, les gens se mettent à fuir en courant : «Il y avait des Noirs, des Blancs, des latinos, tout le monde. C'était la protestation d'une communauté mixte. Et il y a eu (les coups de feu) sortis de nulle part. On avait l'impression qu'on tirait sur nous. C'était le chaos total, c'est complètement fou», a raconté un témoin.

    9h55. Le dernier suspect se serait suicidé. Selon différents médias américains, le dernier suspect retranché dans un parking qui affirmait avoir posé des bombes dans le centre-ville, se serait suicidé avec son arme.

    9h45. Selon la police quatre suspects ont coordonné l'attaque. Selon les déclarations de David Brown, le chef de la police de Dallas, quatre suspects ont coordonné l'attaque avec des fusils en se positionnant à des endroits stratégiques près de la route que les manifestants devaient prendre. Trois d'entre eux, dont une femme, sont en garde à vue alors que les négociations se poursuivent avec un quatrième homme retranché dans un parking.

    9h37. Le sénateur du Texas Ted Cruz rend hommage aux policiers morts. L'ex-candidat à l'investiture républicaine pour la présidentielle a salué les forces de police de Dallas, qui «courent au devant du danger pour protéger la vie des autres.» «Aujourd'hui, nous pleurons quatre de leurs frère » a-t-il ajouté.  Il assuré que son bureau ferait le nécessaire pour «venir en aide aux victimes et amener les assaillants devant la justice.»

    9h25. Les premiers noms des policiers tués sur Twitter. Le réseau social relaye les identités des premiers policiers tués à Dallas. Morgan Lyons, un porte-parole de la police locale, précise qu'il s'agit de Brent Thompson, 43 ans, qui officiait à Dallas depuis 2009.

    9h12. Obama informé sur la fusillade de Dallas. Le président Barack Obama, arrivé à Varsovie dans la nuit de jeudi à vendredi pour un sommet de l'Otan, a été mis au courant de la mort de plusieurs policiers dans une fusillade à Dallas : «Le président a été informé des tirs contre des policiers à Dallas. Il a demandé à ses collaborateurs de le tenir au courant de la situation au fur et à mesure qu'ils reçoivent de nouvelles informations», selon le porte-parole de la Maison Blanche Josh Earnest.

    8h57. Un cinquième policier est décédé. La police de Dallas informe sur son compte Twitter qu'un cinquième policier est décédé.

    8h45. Un des tireurs en garde à vue, la police sur la trace des complices. La police affirme qu'un des tireurs a été arrêté et que le deuxième est toujours en liberté. Trois personnes ont été arrêtées et se trouvent en garde à vue. Une femme figure parmi ces trois suspects. Elle a été interpellée près du garage où un suspects est actuellement retranché. Les deux autres personnes en garde à vue ont été arrêtées alors qu'elles prenaient la fuite au volant d'une Mercedes. «L'hypothèse est qu'ils travaillent tous ensemble» déclare David Brown, le chef de la police de Dallas.

    8h37. L'homme qui s'est rendu à la police n'est pas impliqué dans la fusillade. L'homme qui s'est rendu à la police, dont la photo a été publiée sur les réseaux sociaux, n'est pas impliqué dans la fusillade.

    >>> A LIRE AUSSI. Etats-Unis : ce que l'on sait de la fusillade à Dallas.

    8h35. La situation est très tendue à Dallas. Alors que quatre policiers ont trouvé la mort et que sept autres sont hospitalisés, la situation est très tendue à Dallas.

    8h30. Une troisième personne en garde à vue. Selon CNN, un troisième suspect se trouve en garde à vue.

    8h20. Facebook actve son outil d'alerte. Le réseau social Facebook active son «Safety check», outil qui permet aux utilisateurs se trouvant dans la zone de la fusillade de signaler qu'ils sont en vie.

    8h15. Deux snipers véritables tireurs d'élite selon la police. Selon la police, deux des tireurs sont des tireurs d'élite, qui ont tiré à partir «d'une position élevée» sur les agents de police. Ils étaient ««en embuscade».

    8h13. Il pourrait y avoir plus de deux tireurs selon la police. David Brown, le chef de la police de Dallas, explique qu'il pourrait y avoir avoir plus de deux tireurs.

    8h05. Un suspect affirme qu'il a posé des «bombes partout» dans le centre-ville. «Le suspect avec lequel nous sommes en train de négocier et qui a échangé des tirs avec nous au cours des 45 dernières minutes a dit à nos négociateurs qu'il y a des bombes partout» dans le centre-ville, déclare le chef de la police de Dallas, David Brown.

    8 heures. La police négocie avec un autre suspect retranché dans un parking. Des négociations sont toujours en cours entre la police de Dallas et un suspect retranché dans un parking. Le suspect explique à la police qu'il a placé plusieurs bombes à proximité.

    7h55. Trois policiers dans un état critique. Parmi les sept policiers blessés à Dallas, trois se trouvent dans un état critique selon les informations des médias américains. La chaîne CBS diffuse la photographie d'une policière blessée et actuellement hospitalisée.

    7h45. La police sur la piste de deux autres suspects. Un officier de police a localisé «un individu portant un sac camouflage», marchant rapidement dans la rue, indique le compte Twitter de la police de Dallas. L'homme a jeté le sac «à l'arrière d'une Mercedes noire» avant de s'enfuir.

    VIDEO. Etats-Unis: 4 policiers tués à Dallas, 2 suspects en garde à vue (CNN)

    7h40. Un des suspects extrêmement bien entraîné. Selon les premières images vidéos, il semblerait que les suspects sont des personnes aguerries au combat.

    7h38. Conférence de presse de la police à Dallas.

    7h35. Les autorités de l'aviation civile restreignent les vols au-dessus de Dallas. «Aucun pilote ne peut opérer un aéronef dans la zone couverte» par cette interdiction, selon un communiqué publié à l'intention des pilotes et compagnies aériennes. «Seuls les vols de secours sont autorisés».

    7h30. Le colis suspects sécurisé par les démineurs.

    7h17. Un paquet suspect découvert par la police. Un «paquet suspect a été découvert près de l'emplacement où se trouvait un des deux suspects» indque la police, ajoutant qu'une équipe de déminage était en train d'intervenir.

    7h15. Deux suspects en garde à vue. L'un d'eux s'est rendu aux autorités et l'autre en garde à vue avait échangé des tirs avec des membres du SWAT, la force d'intervention de la police, précise la police de Dallas dans un communiqué publié sur son compte Twitter.

    7h10. Des images des échanges de tirs entre policiers et snipers. Plusieurs vidéos diffusent les images impressionnantes des coups de feu échangés dans un immeuble entre les snipers et les policiers.

    7h05. Au moins sept policiers blessés. Le chef de la police