Fusillades à Paris : le suspect toujours en cavale

 

Fusillades à Paris : le suspect toujours en cavale

    Deux fusillades et une prise d'otage en moins de deux heures. Un homme armé est activement recherché ce lundi, après avoir ouvert le feu  à 10h15 dans le hall d'entrée de la rédaction de Libération, rue Béranger, dans le IIIe arrondissement de Paris. Armé d'un fusil, il a tiré à deux reprises, blessant gravement l'assistant d'un photographe, avant de s'enfuir.  Les cartouches seraient les mêmes que celles utilisées vendredi dernier dans le hall de BFMTV, où un homme armé - vraisemblablement le même, selon plusieurs sources policières -  avait également fait usage d'un fusil mais sans blesser personne.

    A peine deux heures après l'attaque de Libération, un individu ayant la même allure (entre 35 et 45 ans, cheveux poivre et sel, un long manteau kaki, des chaussures vertes à semelles blanches) a également fait feu devant la tour Granite de la Société Générale à la Défense, sans faire de blessés. Il a ensuite braqué un automobiliste tout près de là, dans le quartier d'affaires parisien, avant de se faire déposer sur l'avenue des Champs-Elysées. La police le recherche activement depuis la fin de la matinée et a diffusé dans l'après-midi un appel à témoins.

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    21h50. L'avenue des Champs-Elysées a repris son souffle, quelques heures après que le tireur présumé s'y est fait déposer par un automobiliste pris en otage. «La vie ne s'arrête pas parce qu'un fou veut faire parler de lui», résume un homme qui se présente comme un prestataire du cinéma UGC Normandie. «Il ne faut pas céder à la psychose», recommande-t-il, jugeant «surréaliste» l'image d'un hélicoptère survolant la célèbre avenue. «Ce n'est pas une bonne image pour nous», soupire-t-il.

    21h45. Les hommes politiques continuent de réagir. A l'image de Jean-Pierre Sueur, sénateur (PS) du Loiret et ancien ministre, qui exprime lui aussi son «soutien» et sa «solidarité avec l'ensemble des personnels de Libération»...

    21h15. «Il a sorti un fusil et a tiré, deux fois» : ce titre sera à la une de «Libération» mardi, en gros caractères noirs sur fond blanc. Le journal consacre quatre pages à cet acte sans précédent, dont un éditorial au ton grave signé du directeur Nicolas Demorand, intitul?Nous continuerons».

    20h30. Najat Vallaud-Belkacem, la porte-parole du gouvernement, a apporté son soutien ?Libération» sur Twitter.

    20h10. Selon itélé, «la voiture volée par le tireur a été retrouvée et est en cours d'expertise par la police scientifique».

    19h48. «J'ai le souvenir surtout d'avoir échangé un regard avec lui, que j'ai interprété comme étant un regard avec beaucoup d'intensité et de détermination», a indiqué à l'AFP Philippe Antoine, le rédacteur en chef de BFMTV menacé vendredi matin par l'individu activement recherché par la police. «C'était quelqu'un de précis dans ces gestes, de pas paniqué du tout, quelqu'un de maîtrisé, on va dire», a-t-il ajouté. «Vendredi, je me suis dit que j'avais eu de la chance. Et ce matin, je me dis que pour Libé c'est vraiment très, très dur. Et je me dis aussi que j'ai eu vraiment beaucoup, beaucoup de change», a-t-il concédé.

    CARTE INTERACTIVE.

    19h40. Nicolas Demorand, très marqué, note que César, l'assistant photographe de 23 ans touché ce matin par le tireur, se trouve dans un «état extrêmement inquiétant». Invité du Grand Journal sur Canal+, le directeur de la publication de «Libération» raconte que le jeune homme a quitté le bloc opératoire vers 16h30-17 heures.

    19h29. «Nous attendons beaucoup de l'appel à témoins pour permettre aux enquêteurs d'appréhender au plus vite l'individu», concède Manuel Valls, tout juste arrivé au 36 quai des orfèvres, le siège de la police judiciaire, pour «encourager les équipes». «Il y a une très grande détermination pour interpeller cet individu, c'est notre seul objectif (...) comme l'a dit le président de la République cet après-midi», poursuit le ministre de l'Intérieur. «Il a agi sans doute pour tuer. (...) Il y a un sentiment d'inquiétude. Il a déjà agi par trois fois et tant qu'il n'a pas été interpellé, il reste un individu dangereux», ajoute-t-il. «Que tous les citoyens qui peuvent avoir une information n'hésitent pas à appeler, à participer à cette traque», conclut le ministre.

    19h13. «Ce qui m'a frappé, c'est sa détermination», a expliqué Benjamin Dubois, journaliste de BFMTV présent vendredi matin quand le tireur présumé a menacé l'un des membres de la rédaction de la chaîne de télévision.

    VIDEO. Un journaliste témoin de la scène à BFMTV raconte

    19h5. L'assistant photographe blessé ce matin est originaire du Var. D'après «Var-Matin», il a notamment étudié à l'école des Beaux-Arts de la Seyne puis à l'Ecole Supérieure d'Art toulon Provence Méditerranée, établissement qu'il a quitté en 2011. Il est décrit par une enseignante comme «un garçon très intéressé par le monde de la photo. Après s'être un peu cherché, comme tous les jeunes, il semblait avoir trouvé sa voie.»

    18h58. Une nouvelle photo du tireur présumé a été diffusée par la préfecture de police de Paris.

    18h52. Lionel, salarié au service informatique de Libération et pompier volontaire, raconte sur le site internet du journal de la rue Béranger avoir prodigué les premiers soins à la victime. «J'ai pris son pouls, je lui ai parlé, l'ai rassuré, et placé en position latérale de sécurité. Le jeune homme a toujours été conscient, mais il fallu le stimuler car il avait tendance à s'endormir. J'ai découpé ses vêtements pour faire un point de compression. La victime a reçu une balle de chevrotine, grosse comme le pouce, tirée à bout portant. Elle est entrée par le dos, au niveau des côtes gauches, et ressortie au niveau du mamelon gauche. Le tireur a ouvert le feu une deuxième fois, mais la décharge a terminé au niveau du plafond.»

    18h45. L'audition de l'automobiliste brièvement pris en otage par le tireur présumé se poursuit. Selon BFMTV, ce dernier aurait assuré qu'il était en possession d'une grenade et d'explosifs. Il aurait également déclaré qu'il sortait de prison.

    18h40. François Fillon, l'ancien Premier ministre, adresse sur Twitter ses «pensées tournées vers la victime et vers celles et ceux qui ont la charge de faire vivre la liberté d'opinion, un bien sacré».

    18h37. Fabrice Rousselot, le directeur de la rédaction de «Libération», confirme que l'assistant photographe touché ce matin est en réanimation. L'équipe est «toujours en état de choc et dans l'émotion», glisse-t-il. «On va essayer de faire une une pour demain, sobre car la vie d'un jeune homme est en jeu», souligne le journaliste.

    18h25. «L'arrêter le plus vite possible, c'est la seule consigne qui a été donnée», a assuré François Hollande, lors de sa visite en Israël. «Il y a eu deux médias qui ont été visés (...) c'est toujours la liberté d'information qui est visée. Dans un pays de droit, nous devons plus que jamais protéger les organes de presse», a ajouté le président de la République.

    VIDEO. Hollande : «C'est toujours la liberté d'information qui est visée»

    18h5. Selon BFMTV, l'assistant photographe est sorti de la salle d'opération. Ses multiples lésions au thorax et à l'abdomen ont nécessité 6 heures d'intervention chirurgicale à la Pitié-Salpêtrière. La victime est désormais en réanimation intensive.

    17h16. «L'homme n'a pas été identifié», assure Christian Flaesch, directeur de la police judiciaire. «Il n'y a aucun contexte revendicatif», ajoute François Molins.

    VIDEO. Chasse à l'homme à Paris : la police aux trousses du tireur

    17h17. Un appel à témoins. Après avoir décrit le suspect, le procureur «invite toute personne en possession d'informations d'entrer en contact sans délais avec la police».

    17h15. La piste d'un tireur unique privilégiée. Le procureur confirme les tirs à la Défense et la prise d'otage de l'automobiliste. «Compte tenus des similitudes dans ses quatre affaires, dans le modus operandi, dans l'apparence du suspect, la piste d'un tireur unique est privilégiée», dit-il.

    17h14. La brigade criminelle saisie. Après visionnage de la vidéosurveillance, la brigade criminelle a été saisie des affaires de BFM TV et de Libération.

    17h13. Il a tiré deux fois à Libération. Ce matin, «un homme de type européen muni d'un long manteau vert» est entré dans le hall d'accueil de Libération. Il a tiré deux fois. Le «pronostic vital de la victime est toujours engagé». «Les munitions retrouvées étaient encore une cartouche à plombs et une cartouche Brenneke.

    17h11. Un «homme de type européen». Le 15 novembre, «un homme de type européen, porteur de gants, chaussé de chaussures vertes à semelles blanches, avec une doudoune, est entré dans les locaux de BFM TV et a actionné la pompe de son fusil». Sur place, «les enquêteurs ont trouvé deux cartouches», dont une brenneke et une cartouche à plombs.

    VIDEO. Tireur à BFMTV : les images de la vidéosurveillance

    17h10. François Molins entame une conférence de presse. Le procureur de Paris revient sur «les événements survenus depuis plusieurs jours à Paris ».

    17 heures. La priorité est «d'arrêter celui qui a tenté de tuer et qui peut tuer encore», déclare François Hollande. «Il y a eu deux médias de visés semble-t-il par le même homme. C'est toujours la liberté d'information qui est visée. Dans un pays de droit nous devons plus que jamais protéger les organes de presse.»

    16h10. La photo du suspect.  Voici en exclusivité la photo du suspect, tirée des images de vidéosurveillance de BFMTV vendredi 15 novembre.

    CREDIT. DR

    15h50. «Je suis évadé de prison, conduisez-moi sur les Champs». C'est ce qu'a dit le tireur présumé à l'homme qu'il a pris en otage ce lundi matin à la Défense. Les propos de l'otage, 65 ans, nous ont été rapportés par une source judiciaire. Une fois le forcené parti, cet homme est rentré chez lui, et ce n'est qu'en regardant les informations à la télévision qu'il a compris qu'il avait sans doute pris dans sa voiture un homme recherché par la police. Pris d'un «petit malaise», il a ensuite prévenu la police.

    AUDIO. Tirs et prise d'otage à Paris : «Un individu extrêmement dangereux»

    15h38. «L'émotion est (...) à la hauteur du symbole que représente (le) journal», réagit Pierre Laurent (PCF).

    VIDEO. Coups de feu à Paris : émotion devant les locaux de «Libération»

    EN SAVOIR PLUS : retrouvez toutes les réactions

    15h37. Cyber attaque sur le site de Libération. «Nous sommes victimes d'une attaque par déni de service depuis un peu moins d'une demi-heure. On est en train de travailler avec notre hébergeur pour isoler ça. Concrètement, notre site est toujours en ligne et visible, mais ne peut pas être mis à jour. On voit un très grand nombre de requêtes provenant de nombreux endroits du globe, dont la Thaïlande et la Russie», déclare Vincent Florant, directeur adjoint des éditions électroniques de Libération, théâtre d'une fusillade dans la matinée.

    15h35. Les munitions utilisées sont destinées à la chasse au sanglier, un calibre extrêmement dangereux, révèle Audrey Goutard, journaliste à France 2.

    15h25. L'attaque est révélatrice «d'une ambiance» , selon Mélenchon. «L'odieuse agression armée dont a dû souffrir Libération après BFMTV montre la montée d'une violence qui se généralisera contre tout ce qui peut représenter la liberté d'expression», déclare Jean-Luc Mélenchon, co-président du Parti de gauche.

    15h20. L'alerte est levée à Radio France, vient de constater notre reporter sur place Aurélie Ladet. «Deux policiers en gilet pare-balles montent la garde mais les portes ont été de nouveau ouvertes il y a 10 minutes», décrit-elle.

    15h10. «Tous les effectifs policiers disponibles sont activement à sa recherche», nous explique Christophe Crépin, délégué syndical Unsa-Police. «Le suspect est rechrché dans tout Paris», précise-t-il.

    VIDEO. Valls : la police mobilisée pour arrêter le tireur de Libé

    15 heures. Les journalistes de Radio France auraient été priés de rentrer en urgence dans le bâtiment.

    14h43. La police patrouille sur les Champs-Elysées. «Des voitures de police passent à 20km/h toutes les 5 minutes et les agents scrutent les trottoirs» explique notre reprter sur place, Benoît Hasse, qui décrit l'ambiance sur l'avenue. «L'hélicoptère vole en géostationnaire au dessus d'une vaste zone Champs-Elysées VIIIe arrondissement», explique-t-il, mais il n'y a «pas de barrages, pas de contrôles» au sol .«Tous les magasins ont posté leurs vigiles sur le pas de la porte» précise-t-il.

    14h30. Le Front national se dit «solidaire» de Libération après l'attaque au siège du quotidien.

    14 h 25. Important dispositif policier sur les Champs-Elysées. La Préfecture de police de Paris annonce qu'un important dispositif policier est actuellement déployé dans le quartier des Champs-Elysées pour tenter d'interpeller le suspect en fuite.

    14h10. Manuel Valls parle d'un «individu dangereux». Manuel Valls, le ministre de l'Intérieur explique que les policiers «travaillent d'arrache-pied pour interpeller cet individu dont chacun peut penser le caractère dangereux. Tant qu'il court et qu'on ne connaît pas ses motivations, il représente un véritable danger. Il faut aller très vite».

    14 heures.  «Il y a des similitudes de type vestimentaires, de corpulence, d'apparence» entre le tireur de Libération et celui de la Défense, précise une source policière. Le tireur de Libération étant très fortement suspecté d'être le suspect armé ayant fait irruption vendredi matin dans le hall de BFMTV, la police cherche désormais à lier formellement les trois évènements.

    VIDEO. Agression à BFMTV: un journaliste, témoin de la scène, raconte

    AUDIO. Chasse à l'homme dans Paris, «il faut aller très vite», précise Manuel Valls (France Info)

    13h55. L'assistant du photographe au bloc opératoire. Selon nos informations, l'assistant du photographe grièvement blessé au siège de Libération a été emmené à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière où il se trouve au bloc opératoire. La victime a été touchée de plusieurs projectiles dont un au niveau du thorax et un autre au niveau du dos qui aurait perforé un poumon. Son pronostic vital était toujours engagé.

    13h45. Selon une journaliste de France 2, le suspect armé «serait descendu dans le métro après avoir lâché son otage».

    13h35. Les images du suspect correspondent à celles de l'agresseur de BFMTV, confirme une source proce de l'enquête, décrivant un suspect d'une quarantaine d'années, de type européen, portant «un jean clair».

    13h25. De nombreux policiers sont présents sur les Champs-Elysées pour traquer le suspect, selon notre envoyé spécial. Selon RTL, l'homme a été photographié et les forces de l'ordre disposent donc d'un descriptif précis.

    13h20. Un hélico survole les Champs-Elysées.

    VIDEO. Tireur à la Société Générale : «Un homme rechargeait son fusil pour tirer à nouveau»

    13h17. «Les trois faits peuvent être reliés entre eux, encore faut-il le prouver», explique une source policière.

    13h15. L'automobiliste pris en otage témoigne. Un automobiliste assure avoir été pris en otage non loin de La Défense quelques instants après des coups de feu tirés contre une banque. Il assure avoir «été menacé et forcé à prendre dans sa voiture un homme armé», selon plusieurs sources policières. Selon le récit de l'automobiliste, il aurait déposé son agresseur près des Champs-Elysées. «C'est un témoignage que l'on prend au sérieux, mais nous cherchons tout de même à vérifier sa fiabilité» explique une source policière. Selon une autre source policière, le forcené a pris le volant de la voiture et a relâché son otage sur les Champs-Elysées avant de s'enfuir.

    13 heures. Le suspect a en fait braqué un automobiliste à la Défense.

    12h50. Une prise d'otages est actuellement en cours sur les Champs-Elysées, selon nos informations. Il s'agirait du même suspect.

    12h45. Protection policière devant les grands médias parisiens.  «Toutes les mesures sont prises à la fois pour retrouver celui qui a commis cet acte et pour sécuriser l'ensemble des organes de presse dans la capitale», confirme la ministre de la Culture et de la Communication Aurélie Filippetti, devant le siège de Libération. Selon elle, «c'est la première fois qu'un organe de presse est ainsi frappé». Le Parisien, le Monde, les Echos, le Figaro et Europe 1 ont tous indiqué avoir renforcé leurs mesures de sécurité et l'accès à leurs locaux. Plusieurs médias ont constaté que des forces de police étaient venues prendre place devant leur siège, notamment Les Echos et Europe 1. Des policiers en civil sont également venus se positionner devant le siège de l'AFP à Paris.

    12h36. Hollande dit son «émotion». Selon un communiqué de l'Elysée, «le président de la République a appris avec émotion l'attaque à main armée perpétrée au siège du journal Libération». «Le chef de l'Etat a demandé au ministre de l'Intérieur de mobiliser tous les moyens pour éclaircir les circonstances de ces actes et arrêter le ou les auteurs», poursuit le texte.

    12h37. «Jean-François Copé  «profondément choqué». «Je suis profondément choqué et indigné par la violente attaque armée dont Libération a fait l'objet ce lundi» explique le patron de l'UMP.  «Quelques jours après une tentative d'attaque similaire contre BFM, c'est bien la profession des journalistes qui semble être visée. C'est l'idée même de la Liberté qui semble prise pour cible. La liberté d'expression et d'information sans laquelle il n'y a pas de démocratie possible. Personne ne peut l'accepter» explique t-il.

    12h35. Les cartouches sont les mêmes que celle utilisées vendredi à BFMTV, selon LCI.

    12h32. Manuel Valls parle d'une «scène de guerre» et assure que l'Etat est mobilisé.

    VIDEO. Tirs à Libération: Manuel Valls parle d'une «scène de guerre» dans les locaux du quotidien

    12h30. Nicolas Demorand improvise un point presse avec ¨Manuel Valls et Bertrand Delanoë. «Il y a un niveau de violence très supérieur à celui que j'ai pu personnellement connaître il y a quelques années», estime-t-il. «S'attaquer à des journalistes, c'est s'attaquer à un rouage essentiel de la vie démocratique», poursuit-il avant d'ajouter : «Nous ne voulons pas travailler derrière des vitres pare-balles, derrière des rideaux de fer baissés»

    VIDEO. Nicolas Demorand: «Une liberté fondamentale a été grièvement blessée»

    12h30. Un témoin décrit la scène à la Défense. Francisco Alvarez, qui se présente comme un consultant dans les télécommunications, prestataire pour la Société Générale, explique avoir assisté à la scène vers 11H30. «J'étais en bas en train de fumer une cigarette quand tout à coup j'ai entendu un énorme pétard. J'ai vu ce type avec une casquette, son fusil à la main, un fusil à pompe», a-t-il dit, décrivant un homme d'une quarantaine d'années avec «un manteau vert kaki et une casquette de grand-père en tissu à carreaux». «Il ne visait pas forcément quelqu'un. Il a tiré un nouveau coup en l'air et il a eu une vitre. Au premier coup de feu, les gens étaient abasourdis, au deuxième il y a eu un mouvement de panique. Ensuite, il est descendu dans des escaliers qui donnaient sur la rue», ajoute-t-il.

    12h25. Un témoin dit que le tireur de La Défense ressemblerait à celui de Libération.

    12h20. Coups de feu à la Défense. Des témoins font état de coups de feu tirés en bas d'une des tours de a Société Générale à La Défense.

    11h57. Premières réactions politiques de tous bords sur Twitter.

    11h52. Filipetti, Valls et Delanoë sur place. La ministre de la Culture, Aurélie Filippetti, le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, ainsi que le maire de Paris, Bertrand Delanoë, se sont rendus dans les locaux du journal ce lundi en fin de matinée, annonce le site de Libération.

    11h30. Un dispositif policier est en train d'être mis en place devant les rédactions du Monde, du Figaro et des Echos, selon Libération.

    11h08.  «Effroi et stupeur» au PS. «En mon nom personnel, et au nom de tous les Socialistes, je condamne avec la plus grande fermeté cet acte meurtrier, et je forme le vÅ?ux que le coupable soit retrouvé dans les plus brefs délais et condamné avec la plus grande sévérité» réagit Harlem Désir, secrétaire national du parti socialiste, par communiqué. «S'attaquer à un journal, c'est s'attaquer à notre liberté à tous», ajoute-t-il.

    11h25. «Nous allons évidemment tenter de voir s'il y a un lien entre les deux affaires», indique une source poliicère, en référénce à l'irruption vendredi matin d'un homme armé d'un fusil à pompe dans le hall de BFMTV.  Le 3e district de police judiciaire est chargée de l'enquête concernant BFMTV.

    11h20. La direction de Libération tiendra une conférence de presse à 18 heures.

    11h18.«On est les témoins horrifiés d'un drame» déclare le directeur de la publication du journal, Niolas Demorand. «Quand on entre avec un fusil dans un journal, dans une démocratie c'est très très grave, quel que soit l'état mental de cette personne», déclare-t-il avant d'ajouter : «Si les journaux et les médias doivent devenir des bunkers, c'est que quelque chose ne tourne pas rond dans notre société».

    11h14. La «grande émotion» de Rousselot. Fabrice Rousselot, directeur de la rédaction de Libération, fait part de la «grande émotion partagée par tout le journal» et s'indigne que «des individus puissent s'en prendre à la presse».

    VIDEO. Périmètre bouclé autour de "Libération" après l'attaque à main armée

    11h12. «Le tireur n'a rien dit, il est entré, il a tiré ses coups de feu et il est reparti comme il était venu», précise Fabrice Rousselot.

    11h10. L'homme a tiré deux coups de feu, d'après le directeur de la rédaction Fabrice Rousselot, interrogé par BFMTV.

    11h05. Un périmètre de sécurité vient d'être dressé autour du siège de Libération au 11 rue Béranger (3e arrondissement) et le préfet de police de Paris Bernard Boucault est sur place. La brigade criminelle de la police judiciaire parisienne a été saisie de l'affaire.

    11 heures. La victime a été atteinte au thorax et son pronostic vital est engagé, toujours selon nos informations. Libération précise qu'il a 27 ans et qu'il s'agit de l'assistant d'un photographe venu pour une séance photo pour le magazine Next.

    10h45. Les journalistes présents  seraient confinés en haut du bâtiment, selon nos informations.

    10h42. Le suspect a pris la fuite.

    10h40. Un homme vient d'ouvrir le feu au journal Libération. Il y aurait un blessé, selon le journal et la police.