Nîmes : blessé par balles, un homme meurt en tentant de s’échapper en voiture, les suspects en fuite

La victime, connue des services de police, tentait de fuir à bord du véhicule de ses agresseurs, qui ont pris la fuite à pied.

Selon une source policière, la victime était « connue au TAJ », fichier de traitement des antécédents judiciaires. (Illustration) AFP/Lou Benoist
Selon une source policière, la victime était « connue au TAJ », fichier de traitement des antécédents judiciaires. (Illustration) AFP/Lou Benoist

    Violence mortelle dans un quartier sensible de Nîmes. Roué de coups puis touché de plusieurs balles, un homme de 31 ans est décédé dimanche dans la ville gardoise après s’être encastré dans une vitrine en tentant de fuir à bord du véhicule de ses agresseurs, qui a pris feu, a indiqué ce lundi le parquet.

    Les faits se sont déroulés aux alentours de 22h30 dans le quartier du « Chemin Bas d’Avignon », un des secteurs de la ville préfecture du Gard gangrenés par la pauvreté et les trafics de stupéfiants, a précisé le parquet de Nîmes dans un communiqué.

    Après une « altercation » avec un groupe d’individus venus à bord d’un véhicule, la victime a été « violemment frappée » par les membres de ce groupe. Et c’est après avoir réussi à s’installer au volant du véhicule de ses agresseurs, sans doute pour tenter de fuir, que cet homme de 31 ans a été atteint de « plusieurs coups de feu », ont précisé les services de la procureure de Nîmes, Cécile Gensac.

    Fuite à pied

    Après avoir cependant réussi à quitter les lieux, la victime a « rapidement perdu le contrôle » du véhicule, celui-ci quittant la route pour traverser la chaussée et « finir sa course dans un commerce avant de prendre feu », a détaillé le parquet.

    Extrait du véhicule par des témoins, l’homme est décédé des suites de ses blessures, malgré l’intervention des services de secours. Le parquet n’a pas précisé la cause officielle de ce décès, ni si ces faits pourraient être liés aux trafics de stupéfiants. Les agresseurs ont eux pris la fuite à pied.



    Une source policière a indiqué à l’AFP que la victime était « connue au TAJ », fichier de traitement des antécédents judiciaires qui contient des informations sur des personnes mises en cause et sur des victimes, mais sans en préciser les motifs. Selon cette même source, l’homme présentait « trois impacts de balles (…) au niveau du thorax et des épaules » et ses agresseurs « étaient au nombre de six ».

    L’enquête a été confiée aux services de police judiciaire du Gard des chefs de « meurtre en bande organisée et association de malfaiteurs en vue de commettre un crime », selon le parquet.