Procès de l’attentat de Trèbes : « Pourquoi s’acharner sur des gens qui ne demandent qu’à être heureux ? »

Ce vendredi matin, Renato, un survivant rescapé de la première attaque du terroriste Radouane Lakdim, ainsi que Martine, la veuve de Jean Mazieres décédé sous les balles, ont confié à la Cour d’assises spéciale les hauts et les bas de leur vie après le 23 mars 2018.

Le procès des attentats de Trèbes et Carcassonne s’est ouvert ce lundi à Paris. LP/Philippe Lavieille
Le procès des attentats de Trèbes et Carcassonne s’est ouvert ce lundi à Paris. LP/Philippe Lavieille

    Il a souvent été présenté comme un miraculé. Renato Gomes De Sousa E Silva endosse ce terme à juste titre. Cet homme aujourd’hui âgé de 31 ans a reçu une balle en pleine tête tirée à bout portant. Le projectile est toujours fiché dans son crâne mais il se présente fièrement debout pour témoigner. Martine Mazières lui succède à la barre et n’en finit pas de se demander « pourquoi ». Pourquoi son mari Jean Mazières, ce bon vivant si attentionné, a été abattu le même jour au même endroit ?

    Un miraculé résilient et une famille plongée dans la tristesse et l’incompréhension. Deux facettes d’un même drame ont défilé ce vendredi matin devant la Cour d’assises spécialement composée de Paris qui juge les attentats de Carcassonne et Trèbes (Aude). Deux récits d’une même scène de crime, la première du sanglant périple perpétré le 23 mars 2018 par Radouane Lakdim.