Procès des viols de Mazan : l’aveu

La confession de Dominique Pelicot, ce mardi à Avignon au procès de la soumission chimique, évite à son ex-épouse de vivre la dernière étape du calvaire des femmes violées, celle de ne pas être crues. L’édito de Marie-Christine Tabet, directrice adjointe de la rédaction du Parisien-Aujourd’hui en France.

Marie-Christine Tabet, directrice adjointe de la rédaction du Parisien-Aujourd’hui en France. DA Le Parisien
Marie-Christine Tabet, directrice adjointe de la rédaction du Parisien-Aujourd’hui en France. DA Le Parisien

    Pour Gisèle Pelicot, le procès des viols de Mazan a sans doute commencé et s’est terminé ce mardi avec la déclaration de son ex-mari, alors que plusieurs semaines d’audience sont encore programmées. Pour l’essentiel. Depuis une semaine, celui qui est accusé d’avoir drogué et violé sa femme, avant de la livrer à d’autres hommes à son insu pendant dix ans, était absent de son box. On s’inquiétait déjà de savoir quand les audiences reprendraient.

    Le principal accusé était là pour passer des aveux : « Je reconnais les faits dans leur totalité, je suis un violeur comme ceux dans cette salle. Gisèle ne méritait pas ça. » Cette phrase condamne avec lui les 50 autres hommes renvoyés devant la cour criminelle du Vaucluse pour avoir abusé d’une femme inconsciente, comme morte sur son lit.

    Sur le même sujet