Tsunami en Indonésie : la France envoie une équipe pour dépolluer l’eau
Emmanuel Macron a autorisé l’envoi d’une quarantaine de militaires. Ils partiront samedi pour rejoindre l’île de Palu.
Une quarantaine de spécialistes vont être envoyés par la France pour aider à fournir de l'eau potable aux victimes du séisme et du tsunami qui ont frappé l'île indonésienne des Célèbes la semaine dernière, a annoncé la Sécurité civile.
A la suite de la demande d'aide internationale émise par l'Indonésie, le président Emmanuel Macron a validé l'envoi d'« une unité de purification et de dépollution de l'eau », a précisé un porte-parole de la Direction générale de la sécurité civile et gestion de crises (DGSCGC).
« 43 militaires de l'unité d'instruction et d'intervention de sécurité civile n°1 de Nogent-le-Rotrou (Eure-et-Loir) partiront dès samedi pour rejoindre le site de Palu en Indonésie », a-t-il ajouté. Ils installeront sur place une unité de potabilisation de l'eau, « capable d'atteindre un rendement maximal de 250 m³ par jour et de distribuer de l'eau consommable sur rampe avec robinet » ou « en sachet de 0,5 l », a-t-il précisé.
Une aide arrivant très lentement
Selon le dernier bilan des autorités indonésiennes, 1 411 personnes ont péri et plus de 2 500 ont été blessées dans le tremblement de terre de magnitude 7,5 suivi d'un tsunami. Le gouvernement indonésien avait initialement refusé l'aide internationale, assurant que son armée pouvait faire face à la situation. Mais à mesure que l'ampleur du désastre a été révélée, le président Joko Widodo a accepté les ONG humanitaires internationales et le soutien de gouvernements étrangers.
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Vingt-neuf pays ont promis leur aide, selon le gouvernement indonésien. Compte tenu des difficultés logistiques et des réticences initiales de Jakarta, cette assistance n'est guère parvenue pour l'heure à ses destinataires. L'aide n'arrive notamment que lentement dans la région de Palu, localité de 350 000 habitants sur la côte occidentale des Célèbes, où des bâtiments ont été rasés, des voies d'accès très endommagées et où des pillages ont eu lieu.