Économie, emploi, (in) sécurité… Ce que Levallois-Perret doit au centre commercial So Ouest

La direction du lieu, qui a ouvert ses portes il y a bientôt douze ans dans les Hauts-de-Seine, a fait réaliser une étude d’impact sur son environnement. Les problématiques liées à la sécurité n’ont pas été auditées, mais elle assure qu’elles font bien partie de ses priorités.

Levallois-Perret (Hauts-de-Seine), mercredi 3 juillet. Le premier impact de So Ouest, fort de ses 53 000 m2 de commerces et d’enseignes de restauration, est évidemment économique. LP/A.-S.D.
Levallois-Perret (Hauts-de-Seine), mercredi 3 juillet. Le premier impact de So Ouest, fort de ses 53 000 m2 de commerces et d’enseignes de restauration, est évidemment économique. LP/A.-S.D.

    Voilà bientôt douze ans que le centre commercial So Ouest, propriété du géant Unibail-Rodamco-Westfield, a ouvert ses portes à Levallois-Perret (Hauts-de-Seine), dans le quartier Eiffel. Le centre, construit au milieu des immeubles d’habitation en lieu et place d’une zone commerciale créée dans les années 1970, aura mis six ans à sortir de terre, moyennant un investissement total de 350 millions d’euros.

    Depuis, la centaine de boutique attire chaque année 7,5 millions de visiteurs chaque année, en deçà des ambitions de 10 millions affichées au moment de l’ouverture. Mais avec quel impact sur le quartier ? La particularité de So Ouest est d’être intégré dans un tissu urbain dense, à la frontière avec la porte d’Asnières, à Paris. Outre les boutiques sur deux niveaux, le centre dispose également d’une activité de restauration en extérieur, concentrée sur la rue d’Alsace, semi-piétonne, ainsi que la présence d’un multiplexe Pathé de huit salles.