Futur quartier de la gare à Antony : pourquoi l’enfouissement des lignes à très haute tension va coûter cher

Les recommandations de RTE (Réseau de transport d’électricité) sur la sécurité des infrastructures ont fait s’envoler la facture. La ville espère financer ce chantier à 53 millions d’euros avec la ZAC d’Antonypole, dont les premiers logements doivent être livrés en 2027.

Antony (Hauts-de-Seine), ce mercredi 5 juillet. Dans la zone d'Antonypole, 1,1 km de lignes à haute tension doit être enfoui sous terre d'ici à la fin 2028. LP/M.L.
Antony (Hauts-de-Seine), ce mercredi 5 juillet. Dans la zone d'Antonypole, 1,1 km de lignes à haute tension doit être enfoui sous terre d'ici à la fin 2028. LP/M.L.

    À Antony (Hauts-de-Seine), les lignes à très haute tension doivent être enterrées, quoi qu’il en coûte. Car il faut faire de la place, dans moins de dix ans, aux 3 900 logements qui auront poussé autour de la gare du Grand Paris Express en cours de construction, transformant l’ancienne zone d’activités d’Antonypole en un nouveau centre-ville de près de 8 000 habitants.

    Malgré deux hausses successives du coût de l’enfouissement, la municipalité ne peut donc plus faire marche arrière, contrairement à la ville voisine de Massy (Essonne), qui y a renoncé. Et la facture s’annonce salée.