Porte des Lilas : comment le trafic de cannabis a mené au 360 Rooftop, un bar-restaurant de Paris

Six prévenus sont jugés à Nanterre (Hauts-de-Seine) pour trafic de stupéfiants et avoir blanchi leurs gains par le biais de cet établissement situé entre Paris et la Seine-Saint-Denis. Ce jeudi, des éléments accablants ont été mis en avant mais le principal prévenu continue de nier.

Tribunal judiciaire de Nanterre (Hauts-de-Seine). Le procès pour trafic de stupéfiants et blanchiment, qui a débuté ce mercredi, s'achève ce vendredi. LP/Olivier Boitet
Tribunal judiciaire de Nanterre (Hauts-de-Seine). Le procès pour trafic de stupéfiants et blanchiment, qui a débuté ce mercredi, s'achève ce vendredi. LP/Olivier Boitet

    L’argent de la drogue transitait-il par le 360 Rooftop, bar à tapas devenu bar-restaurant-chicha de la porte des Lilas, à Paris (XXe) ? C’est la question débattue ce jeudi devant le tribunal correctionnel de Nanterre, au deuxième jour du procès pour trafic de stupéfiants et blanchiment de six prévenus arrêtés en 2018 et 2019.

    S’il s’est défendu d’être « le chef des opérations » dans ce trafic de résine de cannabis que les enquêteurs de la Sûreté départementale 92 ont démantelé à partir d’un « tuyau », Omar R. est bien le principal prévenu du dossier. La police est remontée à cet homme de 36 ans en pistant une fourgonnette régulièrement stationnée rue Dupressoir à Gennevilliers (Hauts-de-Seine), utilisée pour le transport et le stockage de la marchandise selon ledit « tuyau ». Fourgonnette dans laquelle la police avait saisi quelque 200 kilos de cannabis, qu’Omar « gardait » dans le parking de sa résidence, à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), pour le compte de commanditaires dont on ne sait rien.