Portions insuffisantes, plats manquants… régime sec dans les cantines de certains collèges des Hauts-de-Seine

Les élèves de plusieurs établissements se plaignent de ne pas toujours manger à leur faim quand ils déjeunent en fin de service. Les plats sont parfois incomplets, les desserts manquants. La faute aux inscriptions pas encore définitives, selon le prestataire Sodexo.

Malakoff, septembre 2024. Les élèves du collège Paul-Lambert photographient leurs plateaux-repas. DR
Malakoff, septembre 2024. Les élèves du collège Paul-Lambert photographient leurs plateaux-repas. DR

« Depuis la rentrée, il m’est déjà arrivé trois fois de ne pas avoir de repas complet en fin de service. Une fois il n’y avait que des pommes de terre, mais pas le poulet qu’elles étaient censées accompagner ! » Élève au collège Alain-Fournier de Clamart (Hauts-de-Seine), Mattew l’assure, il lui est arrivé à plusieurs reprises de ne pas manger à sa faim à la cantine en fin de service. Depuis le début de l’année les témoignages de collégiens et de parents d’élèves de l’établissement se multiplient pour dénoncer soit l’absence d’un aliment du plat principal, d’un dessert, ou dans une moindre mesure l’impossibilité de choisir entre deux plats au menu.

« Arrivé en fin de service, mon fils, en 4e, n’a eu que six ou sept pommes de terre alors qu’il devait y avoir de la viande, du melon et de la pastèque. Ce jour-là il est rentré affamé ! » témoigne Anne-Sophie, maman d’un collégien.