Ces résidences secondaires qui résistent à la crise et tirent les prix de l’immobilier vers le haut

À l’inverse de la tendance nationale, les prix de l’immobilier dans les départements à forte proportion de résidences secondaires ont tendance à augmenter. Les acheteurs, à fort pouvoir d’achat, sont bien moins dépendants des crédits bancaires.

La ville de Cannes, dans les Alpes-Maritimes, ne connaît pas la crise, avec un prix de 6 058 euros/m2 pour les appartements, en hausse de + 3,8 % en un an. (Illustration) LP/Fred Dugit
La ville de Cannes, dans les Alpes-Maritimes, ne connaît pas la crise, avec un prix de 6 058 euros/m2 pour les appartements, en hausse de + 3,8 % en un an. (Illustration) LP/Fred Dugit

    Une crise ? Quelle crise ? Contrairement à une grande partie du territoire, certains départements voient les prix de l’immobilier augmenter. Leur point commun ? Avoir une part importante de résidences secondaires. Ces départements peuvent enregistrer des hausses allant jusqu’à + 8 % pour les maisons et + 11 % pour les appartements sur l’année 2023, selon les chiffres du site d’estimation immobilière Meilleurs Agents (MA). Une sacrée performance quand on sait que, sur la même période, les prix ont baissé en moyenne respectivement de - 1,7 % et - 1,3 %. Explications.

    « Quasiment tous les départements concernés accueillent des stations de ski, décrypte Thomas Lefebvre, directeur scientifique au groupe Se Loger/Meilleurs Agents. Les appartements situés dans ou à proximité des sites de glisse voient leur prix grimper. Dans une moindre mesure, ceux qui sont dans les stations balnéaires bénéficient aussi d’un certain dynamisme. »