Prix de l’immobilier dans les Yvelines : les maisons à restaurer ne trouvent plus preneurs

Jusque-là prisés des acquéreurs convaincus par leur potentiel ou tombés sous le charme de l’ancien, les biens nécessitant des travaux subissent le contrecoup de la baisse des aides à la rénovation énergétique. Notamment dans les villages qui avaient été pris d’assaut après le Covid.

Les gros travaux d’isolation ou de chauffage qui coûtent plusieurs dizaines de milliers d’euros font reculer les acheteurs, notamment dans les Yvelines. (Illustration). Le Parisien DA - LP/Enzo Sultan et Aurélie Audureau
Les gros travaux d’isolation ou de chauffage qui coûtent plusieurs dizaines de milliers d’euros font reculer les acheteurs, notamment dans les Yvelines. (Illustration). Le Parisien DA - LP/Enzo Sultan et Aurélie Audureau

    Notre dossier sur les prix de l’immobilier francilien en mars

    « Travaux à prévoir », « bien à rénover », « fort potentiel »… Certaines annonces immobilières annoncent d’emblée la couleur : une fois acquise, la maison nécessitera plusieurs dizaines de milliers d’euros supplémentaires pour être habitable. Ce qui ne faisait pas peur il y a encore quelques mois, en tout cas dans les villages calmes — et prisés — des Yvelines. Mais la donne a changé, très récemment. Le charme de l’ancien n’opère plus et la performance énergétique n’y est pas étrangère.

    « Une maison ancienne que je vendais 150 000 euros il y a encore un an ou deux ans vaut autour de 100 000 euros maintenant, constate-t-on au sein de l’agence MCF Immo, à Bréval. Si le bien a un DPE (diagnostic de performance énergétique) F ou G, c’est tout de suite de très gros travaux d’isolation ou de chauffage qui coûtent plusieurs dizaines de milliers d’euros. Et il reste encore à refaire l’électricité, une cuisine ou une salle de bains, équiper, mettre à son goût… »