Métro parisien : après le prolongement des lignes 11 et 14, à qui le tour ?
Les extensions mises en place cet été ont changé la vie des habitants des villes desservies en Seine-Saint-Denis et dans le Val-de-Marne. D’autres projets existent, même si, pour la plupart, ils restent hypothétiques.
Le succès des lignes 11 et 14, prolongées respectivement vers Rosny-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) et Orly (Val-de-Marne), font des jaloux. De nombreux habitants, acteurs économiques et élus réclament aussi leur bout de ligne reliant leur ville ou leur quartier à Paris. Avec plus ou moins de succès. Car pour les différents projets, c’est clairement le parcours du combattant.
Sur la dizaine de lignes inscrites dans le cadre du Sdrif-E (schéma directeur Île-de-France) jusqu’à 2040, le projet le plus avancé reste celui du prolongement de la ligne 1, entre Vincennes et Val-de-Fontenay (à Fontenay-sous-Bois, dans le Val-de-Marne). Mais il a été aussi le plus difficile à faire avancer en raison de l’opposition, toujours vive, des défenseurs de l’environnement qui accusent notamment le tracé retenu de mettre en péril les arbres du bois de Vincennes. Après un refus de l’État de le déclarer d’utilité publique fin 2022, le projet, le soutien de la région et son inscription au Sdrif-E confirmé cet été devrait relancer ce projet qui consiste à créer trois nouvelles stations : les Rigollots à Fontenay-sous-Bois (Val-de-Marne), Grands-Pêchers à Montreuil (Seine-Saint-Denis) et Val-de-Fontenay à Fontenay-sous-Bois, en correspondance avec le RER A, le RER E ainsi que la ligne 15 est.
