RER B : le (très) long chemin de la modernisation d’une ligne au million d’usagers

Même si la commande de 146 trains neufs a été confirmée ce mercredi, la tâche à mener pour fiabiliser cette ligne «malade» reste immense. Le million d’usagers quotidien devra patienter plusieurs années avant de bénéficier d’une amélioration de service. Le Parisien fait le point sur les modernisations en cours et à venir.

En temps normal, près d'un million de passagers emprunte chaque jour le RER B. Les voyageurs n’entrevoient toujours pas d’amélioration sur cette ligne essentielle reliant le nord et le sud de l’Ile-de-France. /LP/Yann Foreix
En temps normal, près d'un million de passagers emprunte chaque jour le RER B. Les voyageurs n’entrevoient toujours pas d’amélioration sur cette ligne essentielle reliant le nord et le sud de l’Ile-de-France. /LP/Yann Foreix

    Verra-t-on un jour des trains neufs, à deux étages, parcourir sans accroc les 80 km de voies rénovées du RER B ? Le million de voyageurs franciliens qui emprunte cette ligne en temps ordinaire en rêve. Mais il leur faudra être patient et ne pas perdre espoir.

    Mercredi, l’interminable feuilleton de la commande des 146 futurs trains à deux étages (les MI20) a connu un dénouement positif, avec l’annonce d’un accord avec le consortium CAF Alstom Bombardier. Les premières rames de ce méga-contrat à 2,56 milliards d’euros doivent être livrées « fin 2025 », selon Ile-de-France Mobilités, la SNCF et la RATP. Alstom, qui a racheté Bombardier en janvier, avait d’abord dénoncé ce contrat, jugé « non viable » financièrement et techniquement. Après un bras de fer de quatre mois, les différentes parties ont trouvé un accord, qui prévoit le financement éventuel de « prestations complémentaires ».