Seconde tentative présumée d’assassinat : « heureuse qu’il soit sain et sauf », Kamala Harris a appelé Donald Trump

La conversation entre la candidate démocrate à la présidentielle et son rival républicain a été « cordiale et brève », selon un responsable de la Maison-Blanche.

Kamala Harris a appelé Donald Trump ce mardi. AFP/Saul Loeb
Kamala Harris a appelé Donald Trump ce mardi. AFP/Saul Loeb

    La vice-présidente américaine Kamala Harris a appelé mardi l’ancien président Donald Trump « pour lui dire directement qu’elle était heureuse qu’il soit sain et sauf », après une deuxième tentative d’assassinat présumée le visant dimanche, a indiqué un responsable de la Maison-Blanche. La conversation entre la candidate démocrate à la présidentielle et son rival républicain a été « cordiale et brève », selon la même source.

    Dans une interview diffusée plus tôt, Kamala Harris s’était dit « heureuse » que son rival n’ait pas été touché. « Je refuse la violence sous toutes ses formes et je la condamne », a-t-elle ajouté dans cet entretien. « Nous devons être capables de régler nos divergences par le dialogue », a ajouté la candidate démocrate de 59 ans.

    Pour Donald Trump, le suspect arrêté dimanche en Floride pour la tentative d’assassinat présumée à son encontre, « adhérait au discours de Biden et Harris, et a agi en conséquence », a-t-il dit lundi sur Fox News. « À cause de ce discours de la gauche communiste, les balles sifflent et cela ne va faire qu’empirer », a renchéri le candidat républicain de 78 ans.

    La campagne se poursuit

    Donald Trump et Kamala Harris sillonnent les six ou sept « swing states », les États pivots, où les sondages soit les donnent au coude-à-coude, soit créditent Kamala Harris d’une légère avance. Le milliardaire devait participer mardi à une réunion publique à Flint, ville laissée exsangue par la crise de l’industrie automobile, et tristement célèbre pour avoir connu un immense scandale de contamination de l’eau potable au plomb.

    La tension autour de cette campagne déjà hors normes est encore montée d’un cran dimanche. Donald Trump avait déjà réchappé en juillet à une tentative d’assassinat, lorsqu’un tireur avait ouvert le feu pendant un meeting en Pennsylvanie.



    Il se trouvait dimanche après-midi sur le parcours de son club de golf en Floride, quand plusieurs agents du Secret Service ont « ouvert le feu sur un homme armé » qui se trouvait près du bord du terrain. L’homme a été identifié par la suite comme étant Ryan Routh.

    Cet Américain de 58 ans, muni d’un fusil à lunettes et de matériel d’enregistrement vidéo, mais qui selon la police n’a pas tiré sur Donald Trump, a pris la fuite avant d’être arrêté un peu plus tard. « Tout à coup nous avons entendu des tirs, je pense quatre ou cinq, et cela ressemblait à des balles », a raconté le candidat républicain lundi lors d’un entretien sur la plateforme X, consacré à ses projets dans les cryptomonnaies. « Le Secret Service a compris tout de suite qu’il s’agissait de balles et ils m’ont empoigné. »