Conflit Israël - Hezbollah : que peut faire la France ?

    La diplomatie française s’active pour stopper l’embrasement au Liban. Si Paris ne pèse guère dans la région, il dispose néanmoins de certains atouts. Décryptage.

    Emmanuel Macron et le président iranien Masoud Pezeshkian, mardi à New York. Iran's Presidency/WANA via Reuters
    Emmanuel Macron et le président iranien Masoud Pezeshkian, mardi à New York. Iran's Presidency/WANA via Reuters

    Dans son discours à la tribune des Nations Unies, mercredi à New York (États-Unis), Emmanuel Macron l’a martelé : « Il ne doit pas et il ne peut pas y avoir de guerre au Liban. » Mais il n’a pas évoqué, à ce moment-là, l’initiative d’une « plate-forme de cessez-le-feu de vingt et un jours » entre Israël et le Hezbollah. Tout simplement parce que les diplomates, français et américains notamment, en étaient encore au stade de la finalisation, des ultimes négociations sur son contenu.

    Dès son discours achevé, le chef de l’État s’est rendu à l’hôtel Intercontinental, où séjourne Joe Biden, à deux pas du siège onusien. La crise libanaise occupe une bonne part de la rencontre. D’autant qu’au même moment, une réunion spéciale du Conseil de sécurité de l’ONU démarre sur ce thème, à la demande de la France, et en présence du nouveau ministre des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot. Macron, lui, quitte New York pour une visite officielle au Canada.